La décision du gouverneur de l’Est somme les exploitants des débits de boissons de cet axe à quitter les lieux dans un délai de deux mois.
Il s’agit boulevard qui relie la nouvelle résidence des gouverneurs au palais présidentiel, en passant par le palais de justice et la délégation régionale de la sûreté nationale de l’Est. Un boulevard bien rénové par le Programme C2d « capitales régionales » dont a bénéficié la ville de Bertoua.
Sur les emprises de ce tronçon, c’est un foisonnement de débits de boissons, de shoppings, de grillades et de cafeterias autour du supermarché d’un expatrié. Les tenanciers de ces espaces commerciaux, les riverains et les amoureux de la belle vie y trouvent chacun son compte. De jour comme de nuit, les véhicules qui viennent garer devant ces espaces encombrent parfois la chaussée. Une situation qui n’arrange pas le Gouverneur de la région de l’Est.
Dans un communiqué signé le 17 janvier dernier, Grégoire Mvongo somme les responsables des débits de boisson installés le long de cette avenue de procéder à leur fermeture dans un délai de deux mois, à compter de la date de signature de ce communiqué.Ceux qui feront la sourde oreille en refusant de libérer les abords de cet axe routier prévient l’autorité administrative seront sanctionnés.
«Faute pour eux de s’exécuter, les licences qui leur ont été accordées seront retirées et leurs commerces fermés conformément aux textes en vigueur», précise le communiqué. D’après nos sources, cette décision du gouverneur de l’Est vise à lutter contre le désordre urbain et l’occupation anarchique des abords de cette Avenue.Cet axe étant considéré comme « le boulevard présidentiel ».
Les tenanciers de ces débits de boissons sont aussi indexés de ne pas respecter la règlementation régissant leur activité.Notamment le décret du 09 novembre 1990 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des débits de boissons qui encadre les heures d’ouverture et de fermeture de ces établissements de 06 heures à 21 heures pour les ventes à emporter et de 06 heures à 0 heure pour les ventes à consommer sur place.
« Bien que la pilule soit amère à avaler, cette mesure d’assainissement du gouverneur de l’Est y va également de l’intérêt des populations de Bertoua pour le rayonnement de cette ville », soutient un citoyen de la cité capitale de l’Est.
Bien avant cet ultimatum, nos sources indiquent que le Gouverneur de l’Est avait demandé à ses collaborateurs et aux autorités locales de prendre des mesures qui s’imposent pour que les grands axes de la ville de Bertoua soient totalement libérés. C’est le cas des tournedos et des réparateurs de motos qui ont été déguerpis des sous manguiers du carrefour Yadémé et des commerçants qui s’étaient installés aux alentours du Cenajes. L’on se souvient que la construction d’un poste de police envisagé par la mairie de ville avait été interdite à ce niveau par la même autorité administrative.
Le Messager