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Au Cameroun, les femmes sont les plus touchées par le cancer

Dans la seule ville de Yaoundé, en 2018, le Comité national de lutte contre le cancer et l’association Solidarité chimio a estimé à 107 nouveaux cas pour 100.000 habitants, soit 45 hommes et 62 femmes.

Selon une étude de l’Alliance des ligues francophones africaines & méditerranéennes contre le cancer (Alam) parue en 2017, la mortalité par cancer est proportionnellement plus élevée en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Les cancers représentent déjà entre 10 et 20% des pathologies sur le continent africain.

Les femmes et les enfants sont les plus touchés par cette maladie. Le premier groupe (les femmes) représente « 60% des nouveaux cas et 55% des décès, à l’inverse de ce que l’on observe dans les pays occidentaux », précise le Rapport. Environ une femme sur 26 développera un cancer du col de l’utérus au cours de sa vie et une sur 40 en mourra, d’après L’Altas du cancer.

Toujours dans cette partie du monde, ajoute l’organisation mondiale de la santé (Oms), le cancer du col de l’utérus représente chaque année 22% de tous les cancers féminins et 12% de tous les cancers nouvellement diagnostiqués chez les hommes et les femmes. De même, les cas chez les enfants de moins de 15 ans «représentent 4 à 6% des cancers contre 0,5% dans les pays occidentaux».

Au Cameroun, selon le Comité national de lutte contre cette maladie, 14.000 malades ont été dépistés au cours l’année 2016. Les formes les plus répandues chez les femmes sont : le cancer du col de l’utérus 23,2%, le cancer du sein 21,3%, le cancer du foie 4,7% et le sarcome de Kaposi 3,8%. en 2018, les experts ont estimé la prévalence à 25.000 malades.

Dans la seule ville de Yaoundé, le Comité national de lutte contre le cancer et l’association Solidarité chimio estiment à 107 nouveaux cas pour 100.000 habitants soit 45 hommes et 62 femmes. D’où l’urgence de la mise sur pied d’une politique d’accès aux soins par les malades du cancer. L’âge moyen des malades selon le comité est de 44,8 ans. Plus de 80% des cas sont diagnostiqués à un stade avancé de la maladie et la plupart décèdent dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.

Dans le monde par contre, la forme la plus avancée de cancer du sein est la première cause de mortalité liée au cancer chez les femmes âgées entre 20 et 59 ans. Mais, il est possible que cette tendance change dans les toutes prochaines années grâce à un nouveau type de traitement annoncé l’an dernier, à Chicago par les chercheurs. C’était pendant la présentation d’un essai clinique internationale, à l’occasion de la conférence annuelle de l’Asco (American society of clinical oncology), qui a réuni des spécialistes internationaux du cancer.

L’essai clinique s’est basé sur plus de 670 cas, concernant uniquement des femmes de moins de 59 ans qui étaient à un stade avancé du cancer, stade 4, et qui n’avaient pas reçu auparavant de traitement anti-hormonal. D’après les spécialistes, ce nouveau traitement serait moins toxique qu’une chimiothérapie puisqu’il fonctionne en agissant sur des enzymes (les kinases dépendantes des cyclines, Cdk) qui jouent le rôle de moteur et d’interrupteurs du cycle cellulaire.

Info Matin

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