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Après la libération de ses travailleurs, Médecins Sans Frontières affirme que les régions anglophones restent prioritaires

L’organisation humanitaire médicale internationale, Médecins sans frontières, a annoncé que tous ses travailleurs arrêtés dans le cadre de la crise anglophone ont été libérés.

Dans un communiqué de presse daté du 10 janvier 2023, l’organisation a déclaré que toutes les charges ont été abandonnées et que les cinq membres du personnel qui étaient accusés de complicité avec la sécession et qui étaient jugés au Cameroun ont été libérés.

« Quatre des membres du personnel en question ont dû subir une incarcération de plusieurs mois », peut-on lire dans le communiqué.

Le communiqué ajoute que le 1er novembre 2022, le tribunal militaire de Buea a jugé qu’il n’y avait pas lieu de répondre à la situation d’un travailleur communautaire qui avait passé 10 mois en détention.

« Enfin, le 29 décembre 2022, tous les membres du personnel de MSF qui avaient été détenus ont été acquittés.
acquittés, le dernier d’entre eux ayant été libéré le jour suivant. Un jugement d’acquittement a également été prononcé concernant un coordinateur de projet MSF qui avait été jugé par contumace », peut-on lire dans une autre section du communiqué.

Selon Sylvain Groulx, coordinateur MSF en Afrique centrale, ils sont prêts à reprendre le travail dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest si le gouvernement camerounais le permet.

« Malgré nos tentatives d’ouvrir un canal de dialogue avec le gouvernement, afin que nos équipes puissent poursuivre leurs activités vitales dans la région du Sud-Ouest, le gouvernement n’a pas réagi. Ce
a rendu difficile la conclusion d’un accord assurant des conditions de travail garantissant la sécurité de nos équipes et de nos patients », déclare Mme Groulx.

En décembre 2020, le gouvernement camerounais a suspendu l’organisation médicale humanitaire dans la région du Nord-Ouest, au motif qu’elle collaborait avec des combattants séparatistes.

De nombreux Camerounais ont critiqué le gouvernement pour avoir pris une telle décision, car ils estimaient que l’organisation était d’une grande aide pour la population touchée par la crise sociopolitique.

CNA

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