Huit ans se sont écoulés depuis que la communauté catholique a été bouleversée par la mort tragique de Mgr Jean-Marie Benoît Balla, évêque de Bafia.
Porté disparu le 31 mai 2017, sa voiture a été retrouvée à midi sur le pont de la Sanaga. Elle contenait une note traduite du français indiquant : « Ne me cherchez pas, je suis dans l’eau », ainsi que son permis de conduire et les papiers du véhicule.
La dépouille du prélat a été retrouvée le 2 juin par un pêcheur à plusieurs kilomètres du pont. L’autopsie aurait estimé son décès au 31 mai. Des traces de torture sur son corps sans vie ont été rapportées par les médias locaux à l’époque.
Les prélats catholiques de tout le pays ont contesté l’hypothèse d’un suicide de Mgr Balla, affirmant qu’il avait été assassiné pour des motifs injustes.
Des sources à l’Évêché rapportent qu’il a quitté les lieux vers minuit le 30 mai. La disparition de Mgr Balla a suscité une controverse quant à ses causes. Tandis que d’autres identifiaient l’écriture comme étant la sienne, certains spéculaient sur ce qui aurait pu se passer.
Selon les médias d’État, le portier de l’évêque aurait ouvert la porte au prélat au moment de son départ de l’évêché. À cette époque, Balla était un membre du clergé catholique romain de 58 ans, devenu évêque en 2003.
Huit ans plus tard, les causes du décès du prélat restent obscures. Un incident impliquant des membres du clergé catholique devenait monnaie courante à Bafia. Cependant, cette histoire est devenue un sujet de controverse, entaché de nombreuses spéculations et enfoui dans l’incertitude.
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