Les avocats représentant les ayants droit de la famille de Martinez Zogo ont adressé une lettre au président du Tribunal militaire de Yaoundé, dénonçant vivement un présumé dysfonctionnement administratif concernant le partage de cellule des détenus Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko.
Dans cette correspondance, l’avocat porte-parole de la famille dénonce une situation qui, selon lui, compromettrait non seulement la manifestation de la vérité mais également les droits de la famille qu’ils représentent. Il exprime clairement son indignation face à cette configuration qui semble être un sérieux manquement administratif.
L’avocat souligne le risque que ce partage de cellule peut représenter pour l’équité de la procédure judiciaire. Il met en avant la possibilité que les déclarations des inculpés soient potentiellement influencées ou concertées, affectant ainsi la qualité et la crédibilité des preuves testimoniales. Il insiste sur l’importance des principes fondamentaux tels que l’égalité des armes et l’équité de la procédure pénale qui pourraient être compromises par cette situation.
Le courrier évoque également la préservation de l’impartialité de l’institution judiciaire, un pilier fondamental de la loi camerounaise et de ses engagements internationaux. Il sollicite ainsi une intervention rapide et déterminante pour mettre fin à cette proximité entre les inculpés et pour rétablir l’équité dans le traitement judiciaire.
En conclusion, l’avocat souligne la disposition de son équipe à agir dans le respect de la loi et de l’éthique professionnelle pour assurer que l’instruction de cette affaire soit menée de manière juste et équitable, conformément aux principes de la justice camerounaise.
Cette lettre met en lumière les inquiétudes des avocats quant à l’équité et à l’intégrité du processus judiciaire dans l’affaire Martinez Zogo, appelant à une intervention urgente pour rectifier cette situation préoccupante.