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Achat de tables bancs pour une place au lycée : un délégué régional tape du poing sur la table

La rentrée scolaire approche à grands pas et avec elle, les préparatifs s’intensifient pour les parents, les élèves et les chefs d’établissements scolaires. Cependant, une pratique illégale et préoccupante a récemment été dénoncée par le délégué régional des enseignements secondaires pour l’Adamaoua, M. Alim Garga. En effet, certains établissements scolaires publics conditionnent l’admission des élèves à l’achat de tables bancs ou à d’autres sollicitations financières. Cette pratique, qui ternit l’image des responsables des enseignements secondaires, doit être immédiatement abolie.

Dans une correspondance datée du 16 août 2023, le délégué régional a ordonné aux responsables d’établissements scolaires de mettre un terme à ces pratiques illégales et de se conformer strictement aux seules conditions prescrites par les textes en vigueur. Bien que les détails de ces conditions n’aient pas été précisés, il est clair que les impositions financières aux parents sont contraires à la réglementation en vigueur.

Selon plusieurs témoignages de parents, l’achat de tables bancs ou la place à acheter peut faire référence à des sommes d’argent allant de 25 000 à 100 000 FCFA, voire plus, en fonction des établissements et des classes. Cette situation concerne non seulement l’Adamaoua, mais également d’autres régions du pays. Les parents dont les enfants ont été exclus, ceux dont les enfants n’ont pas réussi au concours ou encore ceux qui s’installent récemment à proximité des établissements scolaires sont confrontés à ce phénomène inacceptable.

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Il est important de souligner que le décret N°2001-041 du 10 février 2001, qui régit l’organisation des établissements scolaires et fixe les attributions des responsables de l’administration scolaire, ne prévoit en aucun cas des ressources provenant des recrutements des élèves. Les ressources énumérées dans ce texte comprennent les contributions annuelles exigibles des élèves, les contributions volontaires des associations de parents d’élèves, les frais d’inscription aux concours officiels, ainsi que les revenus générés par les activités réalisées par les élèves, entre autres.

Cette correspondance du délégué régional souligne donc la nécessité urgente de prendre des mesures pour vérifier les dénonciations des parents et contraindre les responsables d’établissements scolaires véreux à respecter la réglementation en vigueur. Il est essentiel de protéger les droits des parents et des élèves en garantissant un processus d’admission équitable et transparent, basé uniquement sur les critères établis légalement.

Le délégué régional des enseignements secondaires pour l’Adamaoua, M. Alim Garga, mérite d’être salué pour son engagement à mettre fin à ces pratiques illégales. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures strictes pour faire respecter la réglementation et assurer que tous les élèves aient un accès équitable à l’éducation, sans être soumis à des conditions financières injustes. La collaboration entre les différents acteurs de l’éducation est essentielle pour garantir un système éducatif juste et équitable pour tous.

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