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Cameroun Actuel

15 décès enregistrés pendant la fête du 11 février 2022

Les victimes ont trouvé la mort dans deux accidents de circulation qui se sont produits dans les régions du Centre et de l’Est.

La célébration de la fête de la jeunesse le 11 février dernier, en marge des festivités, a aussi été entachée par des effusions de sang sur nos routes.

En effet, 15 personnes sont décédées ce jour des suites d’accidents de circulation. Le premier a été enregistré dans la matinée de vendredi sur l’axe Yaoundé Bafoussam. D’après les témoignages recueillis sur le lieu du drame, un véhicule ayant à son bord plusieurs passagers a fait plusieurs tonneaux avant d’atterrir dans la broussaille, ôtant la vie à trois personnes.

Le second ayant fait 11 morts s’est produit sur l’axe Garoua Boulaye-Meiganga. Lè drame est survenu après une collision entre une semi- remorque et une voiture Toyota à la tombée de la nuit. L’on a compté cinq enfants parmi les personnes décédées.

Ces deux accidents meurtriers ne sont pas les seuls enregistrés sur nos axes routiers depuis début 2022 et nous rappellent les horreurs vécues les trois premiers de mois 2021. Ils ont été caractérisés par une recrudescence des accidents, les uns autant mortels que les autres, entraînant de graves conséquences financières, économiques, sanitaires et sociales.

Le 27 janvier 2021 en effet, 53 Camerounais ont perdu la vie à la suite d’une collision entre un gros porteur et un camion-citerne à la falaise de Santchou, dans le département de la Menoua, région de l’Ouest.

Le 15 février, cette même année, sur l’axe Ngaoundéré-Garoua, dans la région de l’Adamaoua, un bus de transport en commun a plongé dans un ravin, causant la mort de 6 personnes. Cinq jours après dans la région de l’Ouest, un bus de transport en commun a terminé sa course sur un arbre, faisant 5 morts et de nombreux blessés.

Cette kyrielle d’accidents va certainement alourdir les statistiques si les mesures de sécurité routière mises en place au Cameroun ne sont pas appliquées à la lettre par tous les acteurs concernés. Notons que déjà que le pays a enregistré en 2011, 3525 accidents et 1588 décès contre 1533 accidents en 2019 et 627 décès, selon les relevés des accidents de la circulation routière de la Gendarmerie Nationale de 2018 et 2019.

La même source indique que 35% desdits accidents sont imputables à l’excès de vitesse, 17% à l’état du véhicule, 10,5% à la conduite en état d’ébriété, 10,5% à la non maitrise du volant, 10% à l’état de la route, 7% au mauvais dépassement et 10 % aux autres causes. Il a été estimé à 4000, le nombre de personnes handicapées par les accidents de route au pays. Toujours au Cameroun, les accidents de circulation routière représentent la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 25 ans.

Et si rien n’est fait d’ici 10 ans avertit-on, ces accidents, seront aussi la première cause de mortalité chez les hommes de moins de 35 ans. Certaines analyses indiquent, en terme de conséquences, que la mort d’un chef de famille entraine des répercussions financières négatives d’une durée de 22 ans au moins pour sa faille, dans les pays à faible revenu comme le Cameroun.

De même, un sondage fait dans le cadre de l’étude de l’évaluation et l’actualisation de la stratégie nationale de sécurité routière, a révélé que la première frayeur du Camerounais c’est de mourir dans un accident de circulation.

Info Matin

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