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Yaoundé sous la menace des eaux

Déjà sous les eaux ces derniers jours en raison des fortes pluies enregistrées, la capitale du Cameroun est sous la menace de nouvelles inondations selon l’Onacc.

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Yaoundé ce mardi 21 mars ont été sans pitié avec les populations. L’on a en effet enregistré des inondations dans certaines parties de la ville. Sur les réseaux sociaux, des images montrant des routes inondées dans le centre-ville se sont multipliées. Au lieu-dit Voirie municipale par exemple, les eaux sont sorties du lit de la rivière Mingoa qui traverse cet endroit et ont envahi les rues, perturbant le trafic sur ce tronçon routier très fréquenté.

Inondations en vue

Pourtant, le calvaire des populations de la capitale est loin d’être terminé. Selon l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), d’autres fortes pluies arrivent d’ici la fin du mois de mars en cours. Elles sont du fait d’une « augmentation » des précipitations dans le Centre, confirmant ainsi l’effectivité de la petite saison des pluies dans cette région. De nouvelles inondations sont en vue.

« En raison des fortes et abondantes pluies annoncées dans le grand Sud du pays, la période du 21 au 30 mars sera marquée par un risque très élevé d’enregistrer des situations d’inondations », notamment à Yaoundé, indique l’organisme dans son récent bulletin d’alertes et de prévisions climatiques publié ce mardi.

Limiter les inondations

À Yaoundé, les inondations sont fréquentes. Elles détruisent régulièrement les logements, polluent les nappes phréatiques. Elles sont aussi la cause de nombreux décès, notamment d’enfants. La Poste centrale et l’avenue Kennedy se retrouvent régulièrement sous les eaux à la moindre averse.

Depuis 2005, le gouvernement œuvre à limiter les inondations et leur impact sur les conditions socio-économiques dans la capitale. Notamment grâce à des financements de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD). Et aussi du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Ô Camer

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