Des tirs d’artillerie et de roquettes ont frappé plusieurs camps de déplacés aux abords de Goma, dans la province du Nord-Kivu, entraînant des pertes humaines tragiques.
Selon un rapport accablant publié par Human Rights Watch, l’armée rwandaise et le groupe armé M23 seraient responsables de ces attaques survenues le 3 mai dernier, ayant coûté la vie à 17 civils, dont 15 enfants.
D’après l’ONG, ces bombardements auraient été effectués « sans discernement », ciblant des zones densément peuplées et des camps de déplacés autour de la ville de Goma. Le rapport décrit ces actes comme de possibles « crimes de guerre », dénonçant « un mépris total à l’égard de la vie des civils » de la part des forces impliquées dans ce conflit.
Human Rights Watch rappelle que cibler des civils constitue une violation grave du droit international humanitaire, et appelle à ce que ces événements soient traités avec la plus grande rigueur par les instances internationales.
Ces attaques sur des populations vulnérables exacerbent une situation déjà fragile dans cette région de l’est de la République Démocratique du Congo, en proie à des violences incessantes depuis plusieurs années.
Les conclusions de l’ONG mettent en lumière l’urgente nécessité de protéger les civils, victimes des affrontements entre l’armée congolaise, les groupes armés locaux et les forces étrangères.