L’ancien directeur de campagne de l’actuel président de la Fédération camerounaise de football s’est exprimé lors d’une communication publique au Canada lundi. Il considère certains actes posés par l’actuel exécutif « comme des actes de trahison ».
Jean–Bruno Tagne dit tout sur sa nouvelle relation avec Samuel Eto’o Fils et la Fédération Camerounaise de Football. Depuis le Canada où il répond à une invitation de journalistes camerounais expatriés, il a donné mardi les raisons de sa rupture avec l’exécutif qu’il a conduit à la victoire au dernier scrutin fédéral.
L’ancien directeur de campagne d’Eto’o revendique le droit de critiquer la Fécafoot sans être rabroué ou traité de tous les noms d’oiseaux. « Je n’ai pas soutenu quelqu’un pour qu’il soit un tyran, un dictateur. Il doit accepter que telle chose n’est pas assez, telle chose l’est moins », dit-il, martelant qu’il ne s’est pas engagé avec Eto’o « pour l’absolutisme ».
Jean-Bruno Tagne explique que la ligne rouge a été franchie quand Eto’o et son équipe ont modifié les statuts pour prolonger son mandat de trois ans. « Je me suis dit : « là c’est trop fort pour moi. Je ne peux pas cautionner ça. C’est contraire aux valeurs qui sont les miennes et que j’ai essayé de vendre quand nous étions dans cette équipe-là » , confie-t-il en faisant savoir qu’il avait proposé que la Fédération rende compte aux Camerounais de ce qu’elle fait.
Il cite l’exemple de la signature du contrat avec One All Sports dont il assure ne rien savoir. Il y plu grave selon lui. « Depuis que Samuel Eto’o est devenu président, il y a un certain nombre d’actes qui ont posés que je considère comme des actes de trahison par rapport à ce à quoi j’étais en droit de m’attendre ».
Voici la vidéo dans laquelle Jean-Bruno Tagne explique sa rupture avec Eto’o :
