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Vaccin contre le Covid 19: ombres et lumières

Manu Dibango, Dr Michel Tchouamo, Samuel Wembé…Et d’autres anonymes. La liste de Camerounais victimes du Cov-19 s’allonge.

Chaque jour qui passe est susceptible d’apporter son lot de mauvaises nouvelles et sa chape de tristesse. La communauté nationale paie déjà un lourd tribut, avec la crainte qu’il faille s’y accommoder tant que durera la pandémie. Combien de temps encore ?

En l’absence d’un vaccin fiable, la grippe espagnole avait duré deux ans. Avec deux vagues de contamination successive. Ce qu’on tend à observer en ce moment en Asie où l’épidémie, quelque peu contenue signale des signes de retour, en Chine.

Mais chaque jour qui passe est aussi un jour d’espoir. Un jour de prière pour que la courbe ascendante de nouveaux cas garde les proportions raisonnables qu’on observe pour le moment.

Deux mois bientôt, après que le premier cas confirmé a été déclaré en Egypte, le 14 février 2020, 52 des 54 pays sur les 54 sont touchés. Seuls sont épargnés, pour l’heure, le Lesotho et les Seychelles.

Malgré tout l’espoir demeure. L’évolution de la pandémie semble plutôt lente. De là à espérer que l’explosion de cas tant redoutée n’ait pas lieu… En tout cas, il faudrait demeurer vigilant, conseillent les experts. C’est là que l’appel à la responsabilité individuelle lancé par le gouvernement est plus que de mise.

Le port du masque est obligatoire au Cameroun, depuis ce lundi. Les couturiers du quartier se sont mis à l’œuvre et il est aisé de constater que le masque s’enracine chez beaucoup comme pratique du quotidien. Il reste à souhaiter que chacun en comprenne la nécessité, pour le salut de tous.

Le fait est que les chiffres progressent graduellement en Afrique pour le moment. Le foyer de l’épidémie parait se confiner, dans la plupart des pays d’Afrique, dans la population de voyageurs venus de l’étranger avec le virus, atteignant timidement leurs proches.

Sans pour l’heure une flambée exponentielle Une piste que les chercheurs africains devraient explorer pour permettre aux gouvernements de mieux ajuster leurs stratégies de ripostes.

L’argument selon lequel, les chiffres seraient sous-évalués en Afrique, à cause de la relative faiblesse des capacités hospitalières, ne résiste, heureusement à la critique. La période d’incubation du virus, que l’on situe entre deux et quatorze ‘jour,s est suffisamment courte. Un nombre de cas élevé se ressentirait par un afflux de malades dans les hôpitaux.

Des chercheurs occidentaux, pour leur part, commencent à observer ce qui ressemble. à une meilleure résilience de l’Afrique face à la pandémie. Les hypothèses sont nombreuses, y compris, l’éventualité d’une meilleure réponse immunitaire due vaccinations antérieures. D’autant plus qu’en Afrique comme partout ailleurs, les enfants sont moins sujets aux contaminations au Cov-19.

Or ici comme ailleurs, la population des enfants est celle qui est la plus soumise aux vaccins. Chez les adultes africains, l’on suppose qu’ils auraient peut-être développé une meilleure résistance à partir du Bcg, le vieux vaccin contre la tuberculose, longtemps généralisé sur le continent.

L’on apprend du journal scientifique « Futura que des essais vaccinaux au Bcg sont en cours sur des personnels de santé en Australie et aux Pays bas. La France selon la même source serait sur le point de démarrer des essais de cette nature.

En Afrique, le terrain est miné par la suspicion. Alimentée ces dernières semaines par les réseaux sociaux, et cautionnée par deux chercheurs français sur la chaine tv Lci, qui confondent les Africains avec les cobayes.

Source: Le Jour

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