Le cycliste Pier-André Côté s’est encore battu pour le top 10 lors de la dernière étape du Saudi Tour, dans le luxe et la chaleur du soleil du Moyen-Orient.
Le chandail de champion canadien sur les épaules, l’athlète de Lévis a bien entamé sa saison 2023, plongé dans le sublime environnement du désert saoudien.
Photo : AFP
Le peloton a dépassé d’anciennes tombes nabatéennes sculptées alors qu’il traversait le site archéologique d’al-Hijr vendredi lors de l’épreuve finale.
Avant de couronner un vainqueur, les 102 coureurs ont pu découvrir les merveilles d’AlUla sur 143 kilomètres, avec une incursion au cœur du site d’Hegra, classé au patrimoine historique de l’UNESCO.
Le royaume veut sans surprise lisser son image. Dans le Golfe, suivront le Tour d’Oman et le Tour des Emirats Arabes Unis.
« AlUla est un village touristique que nous essayons de promouvoir ici. On dira ce qu’on veut de la situation politique, on a quand même pu voir de très belles attractions. Les paysages sont à couper le souffle, parfois surréalistes. Les formations rocheuses sont aussi impressionnantes », a expliqué Côté, conscient des moyens pris par l’organisation pour offrir une expérience parfaite, loin de la pression européenne.
« Organiser une course de vélo dans le désert est un concept en soi », a déclaré le Néo-Zélandais Jack Bauer.
vent et sable
Photo : AFP
Les cyclistes ont eu toute une course dans le désert saoudien.
L’Italien Simone Consonni (Cofidis) a finalement remporté le sprint devant Matteo Malucelli (Bingoal WB) et Pascal Ackermann (UAE Team Emirates). Le classement général revient au Portugais Ruben Guerreiro (Movistar) qui a terminé la course dans le peloton.
Un peu moins connu, Guerreiro, 28 ans, s’impose pour la première fois après une course par étapes. Vainqueur d’une étape du Tour de France l’an dernier, Dylan Groenewegen (Jayco AlUla) remporte le classement par points.
Avant cette cinquième et dernière étape, les trois premiers du classement général étaient à moins de 10 secondes.
Avec une légère différence de 60 degrés Celsius, Pier-André Côté n’a pas eu à craindre les engelures lorsque Le journal l’a rejoint ce vendredi en fin de journée.
C’est plutôt le vent et le sable qui ont joué un rôle dans la course.
« J’étais devant tous les jours. Je progresse, même si je suis un peu déçu. J’ai été régulier presque toujours dans le top 10. Mes objectifs sont un peu plus tard dans la saison, mais j’ai de bonnes jambes. …