Comment est né le projet « Sur la ligne » ?
Christophe Kenck Le service information de France Télévisions souhaitait remettre à l’antenne un magazine d’information internationale, et notre projet a été retenu. Le dernier en date, « Un oeil sur la planète », a été arrêté il y a près de six ans. En tant que journaliste, j’ai parcouru le monde pendant près de trente-deux ans. J’ai aussi couvert beaucoup de conflits armés. En situation de guerre, cela m’a toujours choqué de voir ces mondes, séparés par des frontières, qui s’affrontent mais ne se parlent jamais. Alors je me suis dit qu’on pouvait, à travers le prisme des frontières, raconter la réalité de ces pays qui se regardent sans se comprendre. Avant, j’ai travaillé pour de nombreux autres magazines. Ce qui manquait toujours, c’était le temps. Là, justement, toute l’idée de « On the Line » est de laisser le temps.
Djamel Mazi Mon parcours est assez différent de celui de Christophe. Même si j’ai déjà travaillé comme reporter et correspondant, je suis principalement à l’antenne depuis huit ou neuf ans, notamment sur franceinfo. Alors quand il m’a soumis son idée, j’ai tout de suite adhéré, notamment avec la volonté de déconstruire la notion de frontière, qui est un pur produit de l’homme. Les sujets internationaux me passionnent, et j’avais aussi envie de renouer avec le terrain et surtout de rencontrer des gens. Nous voulions travailler ensemble depuis longtemps. On s’est rencontrés à la création de franceinfo et ça a été un vrai coup de cœur professionnel. Et puis, Christophe a une vraie expérience du terrain, donc j’ai une grande confiance en lui.
« En situation de guerre, cela m’a toujours choqué de voir ces mondes, séparés par des frontières, qui s’affrontent mais ne se parlent jamais. »
Christophe Kenck
Pour ce premier numéro, vous avez voyagé des deux côtés du mur qui sépare le…
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