Un atelier de sensibilisation regroupant les jeunes, les leaders des organisations de la société civile et des experts en intelligence artificielle s’est tenu à Mandjou le 03 mars dernier.
Bien que le Cameroun n’est pas encore dans la production, ni dans l’utilisation de cette technologie, les organisations qui sont engagées dans ta campagne de lutte contre les robots tueurs pensent qu’il est nécessaire d’attirer l’attention des populations, des autorités bref, de toutes les parties prenantes sur l’existence de cette technologie dans le monde et sur tes dangers que cela pourrait représenter si notre pays pourrait s’engager pour son utilisation.
« Un robot tueur est une arme létale autonome et fait partie d’un système d’armes qui, une fois activé, permet de sélectionner et d’éliminer des cibles sans intervention d’un opérateur humain. Sa vitesse de réaction et la précision du ciblage sont cruciales », explique Rose Claudette Nguimatsa, présidente de l’association Femmes pour ta promotion du leadership moral (Feplem).
Pour elle, « si l’on considère les risques de violence potentiels qui seraient liés à la fabrication, la production et l’utilisation des robots tueurs dans le monde, il est opportun que plus de voix s’élèvent pour soutenir les efforts mondiaux en vue de leur interdiction qui s’appuient sur l’avis des experts en intelligence artificielle et de promouvoir l’utilisation de l’intelligence artificielle pour le développement et la promotion de la paix ».
Et pour atteindre cet objectif renchéri Armelle Ndongo, coordonnatrice du programme de désarmement à Witpf Cameroon, « il faut agir de façon préventive pour que l’évolution technologique ne soit pas une menace supplémentaire pour les peuples africains qui souffrent déjà des violences armées dont les impacts de genre sont considérables ».
Du point de vu de Guy Biaise Feugap, directeur des programmes à Wilpf Cameroon, « l’impact de cette campagne est plutôt positif dans la région de l’Est, parce que le retour que nous avons des organisations de la société civile est que de nombreux jeunes manifestent un intérêt particulier pour (’intelligence artificielle ».
Synergie d’actions Organisé par Women peace initiatives. Youth for peace et Femmes pour la promotion du leadership moral (Feplem), avec l’accompagnement technique de la Ligue internationale des Femmes pour ta paix et la liberté section du Cameroun (Wilpf Cameroon), cet atelier qui est le troisième du genre à l’Est avait pour objectif d’évaluer l’impact de ta campagne contre les robots tueurs tancée en 2018 sur tes jeunes, et de créer une synergie d’actions entre les participants. Plusieurs exposés axé sur ta problématique ce jour ont permis de faire ta différence entre les robots tueurs et les êtres humains qui sont capables de faire le discernement dans un champ de bataille.
« C’est important pour nous de prendre des mesures avant que cette technologie n’arrive ici. Souvenez-vous il y a quelques années que les téléphones portables et les réseaux sociaux n’étaient pas d’actualité au Cameroun, et ce sera te cas pour les robots tueurs. Je pense que c’est le moment de régler ce problème avant qu’il n’arrive chez-nous. Nous encourageons les jeunes à s’intéresser à l’intelligence artificielle mais pas dans le sens négatif », précise un acteur de ta société civile.Néanmoins, une sensibilisation poussée de ces jeunes est nécessaire pour faire avancer les discussions vers l’adoption d’un plaidoyer national.
Le Messager
