L’histoire du siège de la FECAFOOT est celle d’un chantier interminable, d’un argent qui s’évapore et d’une responsabilité toujours reportée sur le dernier arrivé.
Lire l’analyse du journaliste Sismondi Barlev Bidjoka, promoteur de la radio RIS Fm à Yaoundé :
NOUVEAU SIÈGE DE LA FECAFOOT PROMESSE TENUE SAMUEL ETOO
Eto’o Fils, l’agneau sacrifiel sur lequel repose la responsabilité de parachever une œuvre qui traîne depuis 13 ans et qui aura démontré leurs limites.
Situé au carrefour Warda â Yaoundé, ce projet aura englouti beaucoup d’argent. Ils se seront bien sucrés et c’est sur le Ngambe que repose la responsabilité de réparer les torts qu’ils ont causé. Tenez, nous sommes en novembre 2012, le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua lance la construction du nouvel siège de la FECAFOOT.
Il annonce que le chantier est financé par une partie des retombées de la participation du Cameroun à la Coupe du monde de 2010, soit 1 milliard 786 millions de FCFA (3,572 millions USD).
Le maître d’ouvrage d’alors Simon FOBI TCHINDA affirme : « Le bâtiment est érigé sur une superficie de 2.800 m2 et comportera cinq niveaux devant abriter des bureaux, des salles de réunion ou de conférence et des restaurants« . Il précisera: « Prévus pour pratiquement un an, les travaux s’achèveront en octobre 2013« .
Avant l’arrivée du Ngambe à la tête de la Fecafoot, les travaux avaient accusé presque 10 ans de retard. L’entreprise Guimar Cameroun SA était accusée d’avoir été une véritable esbroufe. Elle ne remplissait pas son cahier de charge, les travaux effectués n’étaient pas proportionnels à l’argent reçu.
M. Célestin Herman TSAMBOU, le DG était accusé de ne pas payer les salaires. Certaines voix avisées évoquaient même des études géophysiques mal faites à la base . De nombreux exécutifs se sont succédé à la Fecafoot et se sont cassés les dents face à ce beau projet. Citons:
– Iya Mohamed
– Comité de normalisation dirigé par le Pr Owona
– Comité de normalisation dirigé par Me Happi
– Tombi A Roko
– Seidou Mbombo Njoya
Le Ngambe arrive et c’est sur lui que repose la lourde tâche de parachever cette œuvre qui aura traîné depuis 10 ans. Un exemple patent de l’échec dans la gestion de projets chez nous. Que de millions de Dollars engloutis…La marque de fabrique d’un pays où la corruption est devenue le sport national. Heureusement qu’il est là, l’agneau sacrificiel: Le NGAMBE.
