À travers un message fort, Samuel Eto’o rappelle l’importance du devoir de mémoire envers les figures historiques qui ont marqué le Cameroun.
Pour lui, il est essentiel de réparer, commémorer et transmettre aux générations futures l’héritage de ces héros dont les sacrifices ont permis de bâtir la nation camerounaise.
Un hommage aux figures emblématiques du Cameroun
Dans son message, Samuel Eto’o cite plusieurs grandes figures de l’histoire du Cameroun :
- Rudolf Douala Manga Bell, symbole de la résistance contre la colonisation allemande.
- Martin Paul Samba, exécuté pour avoir défendu l’indépendance du pays.
- Ruben Um Nyobé, leader de l’UPC et fervent militant de la souveraineté camerounaise.
- Ernest Ouandié, dernier grand résistant nationaliste fusillé en 1971.
Pour le président de la FECAFOOT, ces noms ne doivent jamais tomber dans l’oubli, car célébrer leur mémoire, c’est honorer notre propre histoire et notre identité nationale.
Célébrer nos héros d’abord
Si l’on reconnaît souvent les figures historiques d’autres nations, Samuel Eto’o insiste sur l’importance de mettre en avant nos propres héros. Il invite ainsi les Camerounais à se réapproprier leur histoire et à transmettre ces valeurs aux plus jeunes.
« Devoir de mémoire: ces héros auxquels nous devons Tout! Réparer, Commémorer, Transmettre aux plus jeunes le leg de des héros, dont le sacrifice nous permet d’être le Cameroun, d’être une NATION. Célébrons les héros d’ailleurs, célébrons d’abord les héros d’ici.
Rudolf Douala Manga Bell, Martin Paul Samba, Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandie, Nous ne devons jamais oublier ce que nous leur devons« .
En tant que figure influente, Eto’o ne se limite pas au football : il défend une vision où la mémoire collective devient un pilier du développement national.
À travers son message, Samuel Eto’o nous interpelle sur notre rapport à l’histoire. Se souvenir des sacrifices du passé, c’est construire un Cameroun plus uni et conscient de son héritage.
Un rappel puissant que le patriotisme ne se limite pas aux mots, mais passe aussi par la reconnaissance de ceux qui ont pavé la voie.