La première semaine de la rentrée scolaire dans la région du Nord-Ouest, en proie à une crise persistante, révèle un bilan contrasté selon les départements.
Depuis le 9 septembre, 12 000 élèves ont rejoint les salles de classe, selon un rapport de l’Assemblée Régionale du Nord-Ouest.
Les chiffres varient considérablement d’un département à l’autre, avec le Donga-Mantung en tête, comptant 7 000 élèves présents. À l’autre extrémité, le département de la Momo affiche un triste zéro, tandis que le Ngoketunjia enregistre seulement deux élèves.
L’année précédente, la région avait enregistré plus de 84 000 inscriptions, ce qui souligne l’ampleur de la baisse cette année. Le délégué régional des Enseignements secondaires attribue ces disparités aux tensions sociopolitiques persistantes et aux exigences des combattants séparatistes.
Depuis 2017, ces derniers ont tenté de fermer tous les établissements scolaires de la région. Bien que cette mesure n’ait pas été complètement appliquée, les attaques ciblées contre élèves, enseignants et établissements ont conduit à la fermeture de 2 875 écoles sur un total de 6 970.
L’Organisation des Nations Unies souligne que la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a privé 780 000 enfants du droit à l’éducation.
La communauté éducative espère que la situation se stabilisera afin que tous les enfants puissent retourner en classe. La priorité est de mettre fin aux conflits armés pour permettre aux stylos et cahiers de reprendre leur place dans la vie des élèves.