Le premier tour de vaccination contre la poliomyélite a été lancé le 23 avril 2025 à Ebolowa. Un engagement collectif à opposer une farouche résistance à la poliomyélite.
À l’esplanade du Complexe Scolaire Notre-Dame de Fatima de Nko’ovos les différentes prises de parole de circonstance ont convergé vers la signature d’un pacte des différents acteurs et des communautés à infliger une sanglante défaite à la poliomyélite.
Le plaidoyer tenu dans les services du Gouverneur de la région du Sud était en réalité un engagement à s’impliquer effectivement et avec acharnement dans la bataille de l’éradication de la poliomyélite sur toute l’étendue de la région du Sud.
Les Journées Nationales de Vaccination de riposte contre l’épidémie de poliomyélite épousent de ce fait le caractère d’une cause régionale qui intègre un intérêt commun, celui de la santé des enfants.
Pour Auguste Alain Ndongo Mbang le Secrétaire Général des Services du gouverneur de la région du Sud, « c’est un engagement à maintenir notre plus petite jeunesse en santé. La lutte contre la poliomyélite est une nécessité pour notre société« .
Une stratégie musclée
Le mot d’ordre est clair : aucun enfant de zéro à cinq ans ne doit échapper à l’administration de deux gouttes de vaccin polio oral dans les vingt neuf arrondissements de la région du Sud.
La plus-value de la cérémonie de lancement de cette campagne résidait dans la mise en commun des énergies en vue de sensibiliser les communautés à l’adhésion massive à cette dynamique. La région du Sud compte atteindre le seuil de cent soixante huit mille enfants ciblés.
D’après la révérende Sœur Romuald Pulchérie Mengue, la directrice du complexe scolaire Notre Dame de Fatima de Nko’ovos, « cette activité cadre avec le devoir de bienfaisance que chaque humain devrait avoir vis-à-vis de son semblable. Elle nous donne donc de percevoir le lien indéfectible entre santé, éducation et évangélisation« .
Aucune contribution n’est de trop
La situation épidémiologique de la poliomyélite est prise très au sérieux. Raison pour laquelle toutes les composantes de la société sont mobilisées : les professionnels des médias, les leaders politiques et communautaires, les guides spirituels, les dignitaires religieux, etc.
Dans cette dynamique, les treize districts de santé que compte la région du Sud sont sur le pied de guerre.
Selon Charles Yopdoi, le délégué régional de la Santé publique pour le Sud, « la présente campagne a pour objectif de protéger toute la cible de 0 à 5 ans dans tous les treize districts de santé de la région du Sud. Les agents vaccinateurs ont été sensibilisés à la méthodologie et, pour les familles, nous les exhortons à ouvrir les ménages« .
Le déploiement de la région du Sud est tout azimut dans cette opération. C’est un carton rouge qui est ainsi infligé à la poliomyélite.
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