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nouvelles dégradations dans une manifestation à Strasbourg

Comme vendredi soir, des dégradations ont été commises à Strasbourg lundi, en marge d’une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites.

De nouvelles dégradations ont été commises en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites ce lundi soir à Strasbourg : feux de poubelles, vitrine lapidée et enseignes publicitaires brisées, trois jours après des faits similaires, a constaté un journaliste de l’AFP.

Un grand millier de personnes s’est d’abord rassemblé place Kléber, au cœur de la capitale alsacienne. Les manifestants ont bruyamment sifflé et hué lorsqu’une motion de censure contre le gouvernement a été rejetée. Les manifestants ont allumé des bombes fumigènes et ont scandé « Nous aussi passerons en force » avant de se déplacer.

Poubelles brûlées, panneaux cassés

Là, plusieurs manifestants ont endommagé les quais le long de l’Ill. La façade d’une banque a été lapidée et taguée, la plupart des poubelles de ce quai ont été incendiées et des enseignes publicitaires ont été brisées.

Les manifestants ont été bloqués par la police au bout de ce quai piéton sur lequel ils ont défilé.

« Mon état d’esprit est un dégoût infini, c’est un déni de démocratie dans la forme, dans le fond, avait déclaré Giampiero Russo, professeur d’économie et de sciences sociales à Strasbourg, avant le départ du cortège. « J’ai regardé sur la chaîne parlementaire, même le député centriste qui a fait la motion a été interrompu en plein milieu, comme si c’était une pure formalité. On ne se donne plus les moyens de vivre notre démocratie ».

Odile Agrafeil, retraitée de la banque d’assurance, déclare qu’elle est « encore plus énergisée. La différence se fera dans la rue. Contrairement à ce que pense ce pouvoir, la rue décidera en définitive. il y aura des blocages, il y en a déjà beaucoup ! On va les fatiguer et ils ne gagneront plus d’argent. Je m’y attendais (le rejet de la motion de censure, ndlr), je ne suis pas déçu, ces les gens ne peuvent plus me décevoir, à demain dans la rue, le combat continue !

Des dégâts avaient déjà été commis vendredi soir à Strasbourg. Des manifestants avaient brisé les vitres des Galeries Lafayette ainsi qu’un abribus, des meubles et des bacs à fleurs avaient été renversés et des poubelles incendiées.

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