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Cameroun Actuel

Mort mystérieuse d’un septuagénaire à Bafou (Ouest)

Porté disparu depuis 24 heures, il a été retrouvé sans vie, allongé dans sa plantation.

Les proches du sieur Maurice Azanguim sont sous le choc. Mercredi 16 février dernier, cet homme âgé de 68 ans, a été retrouvé mort dans sa plantation à Bafou, au lieu-dit «Maya Djio», dans l’Arrondissement de Nkongni.

Selon nos sources, la découverte macabre a été faite par la soeur aînée du défunt. De passage pour se rendre dans sa plantation apprend-on, elle est surprise de voir quelqu’un inerte allongé entre les sillons. En se rapprochant, elle constate que c’était bien son frère cadet.

Après avoir prononcé son nom à plusieurs reprises sans recevoir aucune réaction, elle décide de toucher ; et va se rendre qu’il était froid et tout raide. Mieux, il avait déjà passé l’arme à gauche. Les cris stridents de la vieille dame vont ameuter les autres villageois qui viendront eux aussi, faire l’horrible découverte. Le décès de cet homme a beaucoup choqué ses proches, d’autant plus qu’il semblait bien portant.

Il s’était d’ailleurs rendu la veille, dans la plantation où son souffle s’est définitivement arrêté, afin de mener des travaux champêtres. A-t-il été victime d’un arrêt cardiaque? A-t-il été étranglé? A-t-il victime d’une morsure de serpent ? Pour l’heure, une pléthore de questions vient à l’esprit. Mais les causes réelles de la mort de cet homme relèvent encore du mystère.

Bien que l’ayant perdu de vue, ses deux épouses ne soupçonnaient pas le pire. Chacune des coépouses apprend-on, croyaient que leur mari commun se trouvait dans la case de l’autre, mais personne n’avait pris l’initiative de prendre de ses nouvelles.

La mort de ce septuagénaire affecte non seulement sa famille, mais également les autres membres de sa communauté. Infirmier à la retraite, il s’était mis à la disposition de la population de sa localité à qui il apportait les soins, mais également du centre de centre de santé de Balessing où il continuait d’exercer en tant que personnel d’appui.

La Nouvelle Expression

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