fbpx

Cameroun Actuel

Me Adeline Djomgang : « le G27 n’est pas un problème »

Adeline Djomgang

Secrétaire général du Sdf, elle tente de présenter les contours des décisions prises samedi dernier par le Nec à l’encontre des dissidents.

Peut-on avoir une idée claire des résolutions du Nec de ce jour ?

Je tiens à dire que les résolutions seront publiques. Mais comme grandes lignes de ce qui se passe actuellement ici, je peux déjà dire que le congrès du Sdf est annoncé. Tout cela sera annoncé dans nos différentes résolutions, des décisions importantes ont été prises. Il y a des régions qui ont été totalement renouvelées dont on connaît déjà les présidents de deux sur dix. Le travail se poursuit dans huit autres régions et va s’achever d’ici mars-avril.

Peut-on acté définitivement la scission au sein du Sdf, puisque nous constatons l’absence du G27 à ces assises du Nec ?

Le G27 est bel et bien absent, le G27 n’est pas constitué de 27 membres du Nec, il faut pouvoir dissocier. Car j’entends des gens dire que G27 veut dire tout le Nec. C’est faux. Ils ne sont que neuf membres, les 27 autres ne sont que les membres des structures de base. Le Nec a 87 membres et lorsque 27 sont absents, on a pratiquement le quorum largement atteint. Ce qui veut dire que le G27 n’est pas un problème pour nous. Maintenant, penser au schisme ou à la division du parti, autant on milite, autant on a des devoirs et des obligations, autant il faut respecter la discipline du parti. Et lorsqu’on adhère, on est lié par les statuts et règlements intérieurs. Quand des militants commencent à poser des actes antiparti, on se doit de prendre des mesures. L’organe en charge constate tout simplement que ces manquements prennent des décisions face à ce constat.

A vous entendre, des têtes sont mises а prix ?

Même si c’était le cas, ce sont nos statuts. Même si l’on applique le 8-5-2, ce sont nos statuts. On ne va pas chercher l’auto exclusion ; ils se sont auto exclus eux-mêmes. Ils devront être responsables des actes qu’eux-mêmes posent.

Les élections sénatoriales sont proches. Etes-vous serein au sein du Sdf ?

Es ce que lorsqu’on va à une élection, on parle toujours de sérénité ? Même quand l’élection est directe, même quand les populations sont appelées, on n’est pas serein. A plus forte raison que l’on soit devant les conseillers municipaux et régionaux et un suffrage indirect. Nous avons nos candidats et nous allons les accompagner. Nous n’allons faire aucune déclaration publique sur notre stratégie car elle reste secrète.

Revenons à l’actualité brûlante au sein de votre parti. Y’a-t-il possibilité de faire appel à ceux qui se sont auto exclus ?

Ils ont cette possibilité au congrès. Le Nec a pris sa décision. Après tout, le Nec est la seule instance qui peut siéger sur de tels cas. Qu’ils attendent simplement le congrès.

Ils ont quand même traîné le Chairman devant les tribunaux…

On n’a pas peur des tribunaux. Et puis je me réjouis un peu. Vous savez, les mêmes camarades ont souvent appelé une certaine faction des « collabos » du régime en place. Lorsque ceux-là croient aussi à la justice camerounaise, ça veut dire qu’à un moment on revient à la raison. Nous irons devant les tribunaux s’ils sauront se défendre.

Propos recueillis par Mohamed MOLUH (Le Messager)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi