Dans une déclaration retentissante au média belge dhnet, Marc Brys, l’actuel entraîneur des Lions Indomptables, a levé le voile sur des pratiques douteuses au sein de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Selon lui, une équipe spécialisée dans la gestion des réseaux sociaux travaillerait pour Samuel Eto’o, le président de la Fécafoot, en diffusant des informations erronées pour manipuler l’opinion publique.
Brys, âgé de 62 ans et fort de son expérience dans le milieu du football, n’a pas mâché ses mots : « Les gens croient à ces mensonges. J’ai soi-disant été viré 37 fois », a-t-il révélé, pointant du doigt l’influence d’Eto’o, particulièrement vénéré par les classes populaires en raison de sa carrière légendaire de footballeur.
Cependant, l’entraîneur belge n’a pas hésité à critiquer les échecs d’Eto’o dans d’autres domaines, tels que sa carrière d’entraîneur et d’entrepreneur, ainsi que sa gestion à la tête de la Fecafoot.
Brys a également mis en cause Rigobert Song, son prédécesseur, qu’il a qualifié de « girouette » sans voix face à Eto’o. Selon lui, Song changeait régulièrement la composition de l’équipe juste avant les matchs, créant une ambiance de tyrannie qui pesait lourdement sur les joueurs. « C’était une farce totale », a-t-il déclaré, en soulignant que cette atmosphère néfaste rendait impossible l’atteinte des objectifs fixés pour l’équipe nationale camerounaise.
Ces accusations graves de Marc Brys jettent une lumière crue sur la gestion actuelle de la Fecafoot sous la direction de Samuel Eto’o. Elles soulèvent des questions cruciales sur l’avenir du football camerounais, alors que les supporters et les membres de la fédération pourraient revoir leur perception de l’ancien footballeur, aujourd’hui confronté à de lourdes critiques sur son rôle de dirigeant. La réaction de l’opinion publique et des autorités sportives camerounaises sera sans doute déterminante pour la suite de son mandat.