La 4e campagne de lutte contre cette maladie qui ôte la vie à près de 4000 personnes par an s’étend jusqu’en 2023.
Au Cameroun, le paludisme tue près de 4000 personnes chaque année, d’après les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Pour le Plan national de lutte contre le paludisme (Pnlp), en 2020, le paludisme était responsable de 30% de consultations dans les formations sanitaires, 50% d’hospitalisation et 43% de consultations chez les enfants de moins de 5 ans.
Considéré comme un problème de santé publique, cette maladie qui est responsable de 29% de morbidité et 13,5% de décès en 2021, touche plus les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
La 4e campagne nationale de distribution gratuite de près de 16 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), a débuté le 5 juin dernier. Elle a pour but d’assurer une couverture universelle à travers la distribution des Milda à 100% de la population camerounaise. Cette campagne qui s’étend sur un an (2022- 2023) devra se dérouler dans les 10 régions du Cameroun, ceci en trois phases.
La première phase qui a une durée d’un mois (juin-juillet 2022), se déroulera dans la région de l’Adamaoua, Extrême-Nord et le Nord. La 2nde phase quant à elle, sera distribuée à l’Est, l’Ouest, le Sud, et le Littoral en septembre prochain. La 3e phase qui marque la fin de cette opération concerne le Centre, le Nord- Ouest et le Sud-Ouest. Elle est prévue dans un peu plus d’un an, soit en septembre 2023.
De plus, chacune de ces phases comprend deux étapes : le lancement qui consiste à informer la population de la campagne de distribution, suivis du dénombrement et de la distribution. « Cette stratégie à pour but de s’assurer qu’au moins 80% de la population utilise les Milda », renseigne le ministère de la Santé publique, Malachie Manaouda.
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