L’actualité directe dans la sous-région centrafricaine semble nous porter à croire que le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a fait un voyage officiel au Cameroun, le tout premier officiel depuis qu’il est président, parce qu’il est le nouveau président en exercice de la CEMAC. Si cette lecture ne peut pas être complètement mise de côté, la réalité sécuritaire est probablement la raison de cette visite.
Depuis moins d’un mois, les troupes françaises se regroupent autour de la frontière tchadienne-centrafricaine. Les populations centrafricaines n’ayant pas oublié les moments sombres de la présence des soldats français sur leur territoire, expriment chaque jour leur peur et leurs préoccupations. De nombreuses vidéos présentant en temps réel les mouvements des unités armées de cette armée, qui apparaît de plus en plus comme une armée d’occupation, font le tour des réseaux sociaux.
Un voisin presque belliqueux pour Touadéra
Toute cette situation nous porte à croire que sous le couvert de cette rencontre ont été dites des choses qui touchent plutôt le domaine sécuritaire de la sous-région et plus particulièrement entre le Tchad, la République centrafricaine et le Cameroun.
Nous savons depuis des années que le président Archange Touadéra a choisi de tourner le dos à la France sur les questions de sécurité et de paix au sein de son pays, ceci au profit des Russes, qui sont mieux équipés et plus disposés à rétablir une paix réelle. entre les Centrafricains et leurs voisins.
Mais le rôle trouble du voisin tchadien reste un inconnu à régler. Garder des bases militaires dans son pays et laisser une armée étrangère se déplacer sur son sol, voire la laisser faire une démonstration de force contre le voisin sont autant de comportements qui pourraient suggérer qu’on est complice quelque part ou à un autre niveau. de cette armée d’occupation et de pillage des ressources naturelles.
Saimondy
