Les travailleurs de l’imprimerie nationale de Yaoundé ont juré de ne pas reprendre le travail tant que leurs doléances n’auront pas été prises en compte. Cette décision fait suite à un mouvement de grève qu’ils ont entamé mercredi.
Ils demandent que leurs quatre mois de salaires impayés leur soient versés ainsi que des primes et de meilleures conditions de travail en général.
« Il est inimaginable que vous travailliez pendant quatre mois et plus sans un centime. Comment prenez-vous soin de vous et de votre famille ? « , demande un travailleur frustré.
» Nous ne pouvons pas continuer à travailler dans des conditions difficiles. Les machines et autres matériels de travail sont insuffisants. Cela rend le travail trépidant. Nous avons besoin de suffisamment de machines », a déclaré un autre travailleur mécontent.
Au-delà de ces revendications, les grévistes veulent le départ du directeur général de l’Imprimerie nationale, Paul Walter Komo dont la gestion, selon eux, est très mauvaise.
Contacté, Paul Walter Komo a expliqué que le problème est l’insuffisance de matériel de travail :
« Nous avons de l’argent dans le trésor pour acheter du papier et d’autres matériaux nécessaires, mais le décaissement est bloqué. Si le Trésor public avait déboursé l’argent comme demandé, nous ne serions pas en manque ».
Les travailleurs mécontents ont promis de frapper à toutes les portes compétentes, y compris celle du ministère de la Communication, pour obtenir des solutions définitives.
