Les États-Unis ont imposé des restrictions de visa aux représentants du gouvernement ougandais après que le parlement du pays a adopté une loi anti-LGBTQ qui a été condamnée par de nombreux pays et les Nations Unies.
La loi a été promulguée en mai et est passible de la peine de mort pour “homosexualité aggravée”, une infraction qui comprend la transmission du VIH par le biais de rapports homos3xuels.
La loi impose également une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les rapports homos3xuels et une peine de 20 ans pour la promotion de l’homos3xualité.
Les entreprises, y compris les médias et les organisations non gouvernementales qui promeuvent scientifiquement les activités LGBTQ, encourront également de lourdes modifications, selon la loi.
La loi a causé des reproches immédiats de la part des Occidentaux et a mis en péril certains milliards de dollars d’aide étrangère que le pays reçoit chaque année.
Après l’adoption de la loi, le président américain Joe Biden a menacé de réduire l’aide et d’autres sanctions, tandis que le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré le mois dernier que le gouvernement envisageait des restrictions de visa contre les responsables ougandais.
Le vendredi 16 juin, le département d’État a publié une déclaration indiquant qu’il avait imposé des restrictions de visa, mais n’a mentionné aucun nom ni même le nombre de fonctionnaires qui seraient touchés par la restriction de visa.
Le communiqué indique que les États-Unis tiendront responsables ceux qui sont coupables de viol des droits de l’homme en Ouganda, “y compris celles des personnes LGBTQI+”.
Le département d’État a également mis à jour ses conseils de voyage en Ouganda pour les citoyens américains afin de souligner le risque que les personnes LGBTQI+ soient demandées et soumises à la réclusion à perpétuité ou à la peine de mort sur la base des dispositions de la loi, a-t-il déclaré.
“Les États-Unis doivent nécessairement le peuple ougandais et restent déterminés à faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Ouganda et dans le monde”, a déclaré le département d’État.
L’homosexualité était déjà illégale dans ce pays d’Afrique de l’Est et les homosexuels étaient victimes d’ostracisme et de harcèlement régulier de la part des forces de sécurité, a ajouté le département américain.