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Les avocats s’engagent à aider les personnes atteintes de troubles mentaux à la prison centrale de Douala

L’encombrement des cellules et le manque d’accès à des services de santé adéquats sont quelques-uns des défis auxquels sont confrontés les détenus de la prison centrale de Douala.

Pour commémorer la semaine de l’avocat au Cameroun, certains avocats du Barreau du Cameroun se sont rendus à la prison centrale de Douala pour trois jours de consultations gratuites.

Selon l’avocate Charlotte Tchakunte, membre de l’Ordre des avocats du Cameroun, l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les détenus est la détention illégale.

« Certains d’entre eux n’ont comparu qu’une seule fois devant le tribunal et n’ont plus jamais été entendus. Certains ont été jugés depuis et ont purgé leur peine, mais ils sont toujours en prison parce qu’aucune autorisation n’a été envoyée par le tribunal pour prouver qu’ils sont libres de partir ».

Elle a également déclaré que la plupart de ces prisonniers n’ont pas accès à des services de santé adéquats lorsqu’ils tombent malades.

 » Ceux qui sont malades ici ne peuvent pas se soigner. Auparavant, ils étaient soignés gratuitement à l’hôpital de Laquintinie, mais depuis cinq ou six mois, l’hôpital refuse de les soigner et exige un paiement avant le service. Ces prisonniers ne sont pas en mesure de se nourrir correctement, comment pourraient-ils alors avoir de l’argent pour payer leurs frais de santé ?

Les avocats se sont engagés à s’occuper des personnes mentalement dérangées qui sont en prison. Ils ont déclaré que plus de 56 fous se trouvaient à la prison centrale de Douala, ce qui est préoccupant.

Au cours de leur visite, les avocats ont promis de revoir certains de leurs dossiers conformément aux dispositions du code pénal et d’aider ceux dont les procédures auraient été violées.

Ils ont cependant encouragé les détenus à rester fermes car ils vont faire tout leur possible pour les faire sortir de prison.

CNA

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