Depuis mai 2019, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est secoué par une lutte de pouvoir entre Robert Kona et Cabral Libii. Cette querelle interne a commencé lorsque Robert Kona, après avoir initialement décidé de céder sa place à Cabral Libii, est revenu sur sa décision, arguant que le congrès où cette décision avait été prise n’était pas formel.
Pour régler ce différend, Robert Kona a saisi le Tribunal de première instance de Kaélé, revendiquant son pouvoir et contestant la légitimité de Cabral Libii à la tête du PCRN. Cependant, le tribunal a rejeté la demande de Robert Kona, en s’appuyant sur l’article 7 des statuts du parti. Cet article stipule que la convocation du congrès est une prérogative exclusive du président en exercice, ce qui n’autorisait pas Robert Kona à convoquer un congrès pour décider de son remplacement.
La décision du juge a été bien accueillie par Cabral Libii et ses partisans, mettant ainsi un terme officiel à la dispute sur la direction du PCRN. Cabral Libii continue donc de diriger le parti, fort du soutien juridique qui confirme sa position légitime en tant que président.
Une lutte de pouvoir réglée par la loi
La tentative de Robert Kona de récupérer son poste de président du PCRN a été infructueuse. Le tribunal a clairement statué en faveur de Cabral Libii, soulignant l’importance de respecter les statuts internes du parti. Cette décision est perçue comme une victoire pour Cabral Libii et une affirmation de la légitimité de son leadership.
Les partisans de Cabral Libii voient cette décision comme une validation de la voie qu’il trace pour le PCRN. La clarification de la légalité de sa présidence permet au parti de se concentrer sur ses objectifs politiques sans être distrait par des querelles internes. Cette résolution judiciaire pourrait également renforcer la cohésion au sein du PCRN, en consolidant le soutien autour de Cabral Libii.
Le jugement du Tribunal de première instance de Kaélé marque un tournant décisif pour le PCRN, en confirmant Cabral Libii à sa tête. La résolution de ce conflit de leadership permet au parti de tourner la page sur une période d’instabilité et de se concentrer sur l’avenir politique du Cameroun, sous la direction confirmée de Cabral Libii.
Bravo!force à la loi