Les tensions sont fortes dans le pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal, alors que les spéculations sur un éventuel troisième mandat de l’actuel président Macky Sall, 61 en 2024, continuent de dominer l’actualité.
Une grande majorité de Sénégalais s’opposent à une telle éventualité, et ont demandé au président Macky Sall de respecter la constitution et de ne pas suivre la voie empruntée par d’autres dictateurs africains au fil des ans.
Alors que les rumeurs continuent de circuler, le président Macky Sall ne les a ni affirmées ni niées, laissant place à des soupçons qu’il pourrait penser à aller à l’encontre de la constitution comme le craignent les masses.
Ses partisans soutiennent cependant qu’il est tout à fait dans son droit de prendre un autre mandat, car à eux, il ne sera pas violer la constitution même s’il le fait.
Ces spéculations ont cédé la place à des manifestations massives à Dakar, depuis plus d’un an. La population mécontente, majoritairement composée de jeunes, dit en avoir assez de Macky Sall, et donne son appui au leader de l’opposition Ousmane Sonko, 48 ans, qui fait actuellement face à des batailles juridiques.
Ousmane Sonko est actuellement jugé pour viol. Le chef de l’opposition est accusé d’avoir abusé d’Adji Sarr, un gâchis dans un salon de beauté où il allait souvent pour des séances de massage.
Sonko a également été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à 1 mois de prison pour diffamation.
Ousmane Sonko a néanmoins nié tout acte répréhensible dans toutes les accusations dont il a fait l’objet jusqu’à présent.
D’autres candidats de l’opposition comme Khalifa Sall et Barthélémy Diaz, entre autres, ont accusé le président Macky Sall d’être derrière de tels stratagèmes pour déstabiliser l’opposition et la rendre impuissante face à face lors des élections présidentielles de 2024.
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