La présidente du Réseau de Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), Maximilienne Ngo Mbe, a fermement condamné l’arrestation de Junior Ngombé, un jeune tiktokeur de 23 ans connu pour ses vidéos critiques envers les autorités camerounaises. Dans ses publications, Junior Ngombé a notamment dénoncé la gestion du pays et l’arrestation de l’activiste Raymond Cotta au Gabon.
Selon des sources, Junior Ngombé aurait été arrêté hier matin par des hommes en tenue à Douala et conduit à Yaoundé, où il est toujours en détention. Cette arrestation a suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion publique camerounaise. Influenceurs, artistes, hommes politiques et autres acteurs de la société civile se sont mobilisés autour du hashtag « Libérez Junior Ngombé ».
Maximilienne Ngo Mbe, réagissant sur sa page Facebook quelques heures après les faits, a exprimé son indignation et a exigé la libération immédiate et inconditionnelle de Junior Ngombé. Elle a souligné que ce jeune homme, qui sensibilise ses pairs sur la citoyenneté à travers les réseaux sociaux, ne représente aucune menace pour le Cameroun.
« Nous avons ce matin pu avoir la maman de Junior et certaines hautes personnalités du pays. Junior NGOMBE est un jeune de 23 ans qui sensibilisait ses amis sur la citoyenneté sur les RS. Il n’est aucune menace pour le Cameroun. IL DOIT ÊTRE LIBÉRÉ IMMÉDIATEMENT ET SANS CONDITION », a écrit la présidente du REDHAC.
Cette arrestation a également été critiquée par de nombreuses autres personnalités et organisations, qui appellent à la fin des pratiques répressives et à la protection des droits humains au Cameroun. La pression continue de monter pour la libération de Junior Ngombé, alors que le pays se prépare à des échéances électorales cruciales en 2025.