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Le Premier ministre britannique évince un haut responsable du parti

M. Zahawi a acquis une notoriété nationale à la fin de 2020, lorsque M. Johnson l’a nommé pour diriger le déploiement des vaccins contre les coronavirus au plus fort de la pandémie. La Grande-Bretagne a eu l’un des déploiements les plus rapides de tous les grands pays, et M. Zahawi, avec sa formation d’ingénieur et ses compétences entrepreneuriales, en a remporté une grande partie.

Il a été promu ministre de l’Éducation, puis chancelier lorsque M. Sunak a démissionné de ce poste en juillet 2022 pour protester contre les tempêtes éthiques qui engloutissaient alors M. Johnson. Après le départ de M. Johnson, M. Zahawi s’est déclaré candidat à la tête du parti, bien qu’il se soit retiré rapidement après avoir remporté quelques voix des législateurs.

Lors des bouleversements vertigineux de l’été dernier – M. Johnson cédant la place à Mme Truss, qui a ensuite été expulsée après 45 jours au profit de M. Sunak – M. Zahawi a souvent semblé être de tous les côtés. Il a soutenu Mme Truss; puis M. Johnson, lorsqu’il caressa l’idée de se représenter en octobre ; et, enfin, M. Sunak.

Mais alors que M. Zahawi naviguait dans les hauts-fonds perfides de la politique conservatrice, ses finances faisaient l’objet d’un examen constant. Sa vente de YouGov, qui a fait la richesse de M. Zahawi, a conduit au différend sur les impôts impayés. Les journaux britanniques ont rapporté qu’il avait attribué des parts de fondateur à son père, qui étaient détenues dans une fiducie familiale offshore. M. Zahawi a nié qu’il essayait d’éviter les impôts, mais son règlement comprenait une pénalité importante.

Dans une lettre à M. Sunak, M. Zahawi a déclaré qu’il était fier de son travail sur le déploiement du vaccin et d’avoir aidé à organiser les funérailles d’État de la reine Elizabeth II en septembre, ce qu’il a fait dans un ancien rôle de chancelier du duché de Lancaster, l’un des postes les plus prestigieux du cabinet. Il n’a fait aucune référence directe à ses problèmes fiscaux, mais a amèrement critiqué la couverture médiatique de la question, qui l’avait conduit une fois à se plaindre d’être « sali ».

« Je ne vois pas comment un titre sur la question, ‘L’étau se resserre’, reflète un examen légitime des fonctionnaires », a écrit M. Zahawi. « Je suis désolé pour ma famille pour le bilan que cela leur a fait subir. »

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