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Le Parlement européen retire l’immunité à 2 législateurs dans le cadre d’une enquête sur la corruption

L’enquête se concentre sur un groupe de législateurs actuels et anciens de centre-gauche qui sont accusés d’avoir accepté de l’argent et des faveurs du Qatar et du Maroc en échange de pressions pour des décisions du Parlement européen qui profiteraient à ces pays économiquement et politiquement.

Le Qatar et le Maroc ont nié tout acte répréhensible.

La police belge a récupéré plus de 1,5 million d’euros en espèces cachés dans des valises et des boîtes à bijoux, et a perquisitionné plus de 20 résidences privées et bureaux dans le cadre de l’enquête.

Quatre personnes liées au Parlement ont été arrêtées et inculpées de formation d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent. M. Cozzolino et M. Tarabella pourraient faire face aux mêmes accusations, passibles de peines allant jusqu’à 15 ans de prison.

L’enquête a conduit à l’arrestation d’Eva Kaili, ancienne vice-présidente de l’assemblée, originaire de Grèce ; Francesco Giorgi, son partenaire et assistant de M. Cozzolino ; Pier Antonio Panzeri, ancien législateur italien et ancien employeur de M. Giorgi ; et Niccolò Figà-Talamanca, directeur d’une organisation caritative de défense des droits humains basée à Bruxelles.

L’épouse et la fille de M. Panzeri ont également été arrêtées, en Italie, et attendent leur extradition.

Les procureurs ont fait un grand pas en avant pour renforcer leur dossier le mois dernier, lorsque M. Panzeri, qui est décrit par les autorités belges comme la figure centrale de l’affaire, a conclu un accord pour échanger des informations en échange d’une peine plus légère. Dans le cadre de cet accord, M. Panzeri s’est engagé à révéler l’identité des autres personnes impliquées.

Mme Kaili a nié tout acte répréhensible par l’intermédiaire de son avocat, tout comme l’épouse et la fille de M. Panzeri. M. Giorgi n’a fait aucun commentaire.

On ne sait toujours pas ce que le Qatar et le Maroc auraient pu essayer d’accomplir. Le Parlement européen a le moins de pouvoir des institutions de l’UE en matière de politique étrangère, mais ses résolutions sur les droits de l’homme ont du poids et peuvent influencer la réputation des pays. Les nouvelles législations, telles que les dispenses de visa ou les accords commerciaux, nécessitent l’approbation des législateurs.

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