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Le ministre des Sports suspend les élections à la Fécavolley

Le président ABOUEM s’est exprimé à propos : « N’attendez  pas que je saisisse le juge contre les actes du Ministre des Sports ».

La mise en garde de Julien Serge Abouem suite à la suspension des élections de la FECAVOLLEY. Depuis le 14 novembre 2022 que le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique a invité la  Fédération Camerounaise de Volleyball à surseoir son processus électoral, tout est à l’arrêt là-bas, bientôt un mois.

Et l’indignation aurait atteint son comble. Certaines personnes auraient d’ailleurs suggérées au président de la Fédération d’intenter une action en justice contre sa tutelle. Mais patriote qu’il est, Julien Serge Abouem s’est radicalement opposé ce jeudi matin.

Dans sa sortie de ce jeudi matin, le président Julien Serge Abouem de la Fédération Camerounaise de Volleyball a premièrement rappelé que la FECAVOLLEY a scrupuleusement respecté toutes les circulaires du MINSEP et que le MINSEP ne valide pas les statuts des associations. « Le MINSEP dans son rôle de contrôle s’assure que les textes de nos fédérations sont conformes à la Loi. Je dis bien à la Loi et pas aux circulaires.» a-t-il tranché sur le rôle de la tutelle au sein des Fédérations Sportives Civiles Nationales.

Julien Serge Abouem, précise par ailleurs qu’un membre de la FECAVOLLEY qui a intérêt peut attaquer une décision du président de la Fédération conforme aux instructions ministérielles et non pas la Loi.

« En droit administratif, une instruction est explicative ou à la limite interprétative. Elle ne crée pas le droit. Si elle veut créer le droit et léser des tiers prévus par la Loi, elle est attaquable en excès de pouvoir ou en plein contentieux c’est à dire en dommages ou intérêts devant le juge administratif. » Explique-t-il en soulignant qu’en droit administratif, le juge applique rigoureusement le principe « Pas de tutelle sans texte, pas de tutelle au-delà des textes.»

Comme pour dire que le Ministère doit exercer sa tutelle dans le cadre de la loi qui précise de manière limitative le champ et les modalités d’exercice de la tutelle.

Malgré tout cet éclairage et qui culpabilise le MINSEP, le patron du volleyball camerounais ne compte pas engager une action judiciaire contre sa tutelle. « A la FECAVOLLEY, nous considérons la tutelle comme un partenaire. Celle implique une coaction pour la performance et bonne exécution de la mission de service public qui nous incombe. N’attendez donc pas que je saisisse le juge contre les actes du Ministre des Sports. » A conclu Julien Serge Abouem, président de la Fécavolley.

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