En marge du sommet Russie-Afrique à Moscou, RT France a interviewé le président du Conseil national guinéen de transition, Dansa Kourouma. Il considère qu’il est approprié que les nations africaines forment un bloc dans leurs discussions avec le reste du monde.
Interrogé le 19 mars par RT France sur les relations russo-africaines, Dansa Kourouma, président du Conseil national de transition de la République de Guinée, a relevé un « relâchement », après une période de « coopération très importante » avec l’URSS autour de la 1960 au moment de l’indépendance de nombreux pays africains.
Désormais, les représentants des nations africaines actuellement réunis à Moscou dans le cadre d’un sommet Russie-Afrique entendent « examiner les modalités de relance et de dynamisation de cette collaboration russo-africaine », selon Dansa Kourouma.
Pour le haut responsable guinéen, « l’Afrique doit coopérer en bloc uni avec tous les pays du monde » et il est important de travailler avec la Russie sur de « nouvelles pistes », notamment dans les domaines de la technologie et de l’entrepreneuriat.
Les relations Russie-Afrique doivent être « fondées sur une relation économique qui permette à tous les États de gagner tout en investissant dans des domaines prioritaires pour le continent africain, et non voulus par ceux qui sont en position de domination technologique », souligne Dansa Kourouma.
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