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La Russie fait convoquer le Conseil de Sécurité de l’ONU pour « la bombe sale »

La Russie accuse depuis dimanche 23 octobre l’Ukraine de fabriquer une « bombe sale » pour la déclencher sur son propre territoire afin d’incriminer la Russie.

Si Kiev balaie ces allégations, plusieurs pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis, craignent qu’elles servent de prétexte pour engager une nouvelle escalade militaire désastreuse. Moscou a d’ailleurs déjà fait convoquer le Conseil de sécurité de l’ONU à propos.

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) discutera, mardi à huis clos, des accusations de la Russie, qui a assuré que l’Ukraine fabriquait une « bombe sale », a appris l’Agence France-Presse  de sources diplomatiques.

Lab« bombe sale », aussi appelée « dispositif de dispersion radiologique » (DDR), n’est pas une bombe nucléaire. Elle est beaucoup moins complexe à confectionner. Il s’agit d’une bombe conventionnelle entourée d’un ou plusieurs produits chimiquement ou biologiquement toxiques, destinés à être disséminés sous forme de poussière au moment de l’explosion.

Son but principal est de contaminer une zone géographique et les personnes qui s’y trouvent, à la fois par des radiations directes et par l’ingestion ou l’inhalation de matériaux radioactifs.

La réunion du Conseil de sécurité est convoqué  à l’initiative de la Russie, dont l’ambassadeur à l’ONU, Vassili Nebenzia, a envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, répétant les accusations de « provocation » de l’Ukraine.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également  annoncé, lundi, qu’elle allait envoyer dans les prochains jours des inspecteurs sur deux sites en Ukraine, à la demande des autorités ukrainiennes, en réaction aux soupçons de la Russie selon lesquels Kiev pourrait utiliser une « bombe sale », malgré les dénégations ukrainiennes. Ces deux sites ont déjà fait l’objet d’inspections de l’AIEA, l’un d’eux ayant même été visité il y a un mois, a précisé l’agence.

De son côté, Energoatom, l’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire, accuse les forces russes d’effectuer des travaux secrets dans la zone de stockage des déchets radioactifs de la centrale nucléaire de Zaporijia. « Les Russes qui contrôlent la zone ne donneront pas accès au personnel ukrainien qui gère l’usine ou aux observateurs de l’AIEA », écrit Energoatom dans un communiqué publié mardi. « La destruction de conteneurs [de combustible usagé] à la suite d’une détonation entraînera un accident radiologique et une contamination radiologique de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la zone environnante. »

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré mardi son affirmation selon laquelle l’Ukraine envisage d’utiliser une « bombe sale », sans fournir de preuve à l’appui de ses affirmations.

Coups Francs

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