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La réduction de la durée des allocations chômage entre en vigueur le 1er février — RT en français

La réforme de l’assurance chômage entre en vigueur dès le début du mois prochain pour les nouveaux inscrits. Elle réduit de 25 % la durée de leur indemnisation afin de rendre les règles « plus incitatives au retour à l’emploi ».

Assurant d’adopter des règles « plus incitatives à la reprise d’emploi », la réforme de l’assurance chômage entre en vigueur le 1er février. L’exécutif la justifie par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d’environ 5% (contre 7,3% actuellement).

La réforme prévoit une réduction de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février. Elle ne s’appliquera pas en Outre-mer et certaines populations en sont exclues, comme les travailleurs du spectacle, les pêcheurs ou les dockers. Un chômeur qui aurait eu droit, par exemple, à 12 mois d’indemnisation dans le cadre du système actuel n’aura droit qu’à 9 mois. Les seniors passent d’un maximum de 36 mois à 27. Un plancher minimum de six mois sera conservé.

Premiers effets à partir d’août

Les premiers effets sont donc attendus à partir du 1er août. Pour les demandeurs d’emploi qui verront leur durée d’indemnisation réduite, un « complément de fin de droits » (allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le chômage dépasse 9% ou augmente de 0,8 points ou plus sur un quart. Le gouvernement espère 100 à 150 000 retours d’emploi supplémentaires en 2023 grâce à la réforme.

Ces arguments sont vivement rejetés par les syndicats. Ces derniers sont d’autant plus mécontents que l’Unédic, organisme paritaire qui gère le régime d’assurance-chômage, a récemment dressé un premier bilan de la précédente réforme de l’assurance-chômage, lancée en 2019 et entrée pleinement en vigueur fin 2021. Cette réforme a durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d’inactivité.

Selon l’Unédic, il s’est traduit par une baisse moyenne de 16 % des indemnités journalières pour les chômeurs concernés.

Le gouvernement doit transmettre début février aux partenaires sociaux un document d’orientation pour qu’ils travaillent à une nouvelle gouvernance du système. Les organisations syndicales et patronales sont favorables à cette négociation pour clarifier les responsabilités de l’Etat et des partenaires sociaux.

Le contrôle de l’Unédic dans le viseur des macronistes

L’assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux qui gèrent l’Unédic. Mais depuis la loi de 2018, leurs marges de négociation sont restreintes par une « lettre-cadre » du gouvernement qui fixe des objectifs…

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