Selon des sources concordantes, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a officiellement saisi l’ONIES (Organisme national en charge des infrastructures sportives) afin de programmer le match Cameroun-Kenya au Stade Japoma de Douala.
Cette démarche vise à éviter les tensions qui avaient éclaté lors du match Cameroun-Namibie à cause du choix du stade, une polémique qui avait marqué l’opinion publique. Cette fois, la Fécafoot semble suivre la procédure réglementaire, en soumettant sa demande un à deux mois avant l’événement, conformément aux exigences.
Alors que la décision de l’ONIES est encore attendue, Joseph Antoine Bell, ancien gardien légendaire des Lions Indomptables et personnalité respectée du football camerounais, a fait une déclaration devenue virale sur les réseaux sociaux le 18 septembre 2024. Dans son message, Bell a rappelé l’importance de la flexibilité dans l’organisation d’événements sportifs.
« Un organisateur, tout comme un marié, choisit la date et le lieu en fonction des disponibilités. Si le lieu souhaité n’est pas disponible, il faut adapter ses plans : soit changer de date, soit choisir un autre lieu », a-t-il souligné. Il a également rappelé que pour le match à Garoua, l’ONIES avait déjà signalé que le stade n’était pas prêt, incitant à la prudence dans le choix des infrastructures.
Alors que la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025 approche, avec le match contre le Kenya prévu le mois prochain, de nombreux Camerounais espèrent que le conflit entre l’ONIES et la Fécafoot trouvera une issue favorable. La priorité demeure la création de conditions optimales pour l’épanouissement des joueurs et la réussite de l’équipe nationale.
Le choix du stade reste un enjeu crucial, tant pour les performances des joueurs que pour l’image du Cameroun sur la scène internationale. La réponse de l’ONIES est donc attendue avec impatience, et les observateurs espèrent que cette fois, une décision claire et anticipée permettra d’éviter les tensions inutiles.