Le ministre délégué à la Justice a lancé une banderille contre la chaine de télévision de Sévérin Tchounkeu, lors d’un message laudateur à l’endroit d’un ancien de cette boite, Sylvestre Nzangawou, aujourd’hui directeur général de Radio Audace émettant à Douala.
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo, n’a pas eu besoin de consacrer plus d’une ligne à Equinoxe TV pour passer son message : celui d’un media parmi les mauvais payeurs, qui ne garantit pas un meilleur traitement salarial à ses employés. Et il a glissé cette pique dans un message laudateur à l’endroit d’un ancien de cette boite, Sylvestre Nzangawou, aujourd’hui directeur général de Radio Audace émettant à Douala, région du Littoral.
« J’ai eu le plaisir de recevoir ce jour à mon cabinet Monsieur Nzangawou Sylvestre, Directeur Général de la Radio Audace 106.8FM et du Magazine Audace. Ah pour de l’audace il lui en a fallu car après avoir passé plus de douze ans à Equinoxe TV, à guetter un minable salaire et une cotisation CNPS incertaine ou à compte-gouttes, il s’est résolu à s’évader avant d’être complètement empoisonné à la ciguë du dénigrement systématique des actions gouvernementales », a publié Jean De Dieu Momo sur son compte Facebook, après avoir reçu ce confrère à son cabinet le lundi 18 juillet 2022.
Il insinue clairement que le patron d’Equinoxe TV compte parmi les négriers de la presse camerounaise, bien que rétribuant régulièrement ses employés. Le président du Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (PADDEC) pense qu’en se lançant dans cette nouvelle aventure, Sylvestre Nzangawou s’est affranchi de l’environnement de ce media privé qui ne lui garantissait pas un meilleur épanouissement professionnel, et encourage les jeunes à se montrer audacieux à son image.
« Il lui en a fallu de l’audace et nous l’en félicitons et l’encourageons. Bravo à la jeunesse qui ose et qui a de l’audace. Nous encourageons les autres à se lancer : le populisme qu’ils nomment héroïsme ou patriotisme pour avoir bien critiqué les dirigeants est un pis-aller. Parole d’un vétéran du dénigrement », conclut le membre du gouvernement.
CIN
