Après la publication de la liste des 26 lions indomptables pour le mondial Qatar 2022, l’ancien lion indomptable Idrissou a fait une sortie fracassante sur la qualification du Cameroun pour cette compétition. Cette sortie n’a pas laissé indifférent Jean Claude Mbede, journaliste qui lui a attribué un carton rouge.
Ci-dessous l’intégralité du texte
Carton rouge à Idrissou!
« J’ai connu Idrissou comme footballeur. Comme un soldat, il a porté le drapeau. Ce qui l’oblige à une attitude de réserve, respect et reconnaissance envers le drapeau. On peut détester Samuel Eto’o sans porter atteinte à l’honneur du Cameroun. Car Eto’o n’est pas le Cameroun. Dire que le Cameroun aurait “acheté” sa qualification pour le mondial est une honte pour un ancien international et un acte de défiance envers le drapeau national.
Il s’agit d’une insulte à tout le peuple camerounais. Je suis né au Cameroun et je suis de nationalité italienne. Je vous le dis: si l’Italie avait eu l’occasion “d’acheter” sa place pour la coupe du monde, elle l’aurait fait car ici l’élimination de l’équipe nationale championne d’Europe pour la deuxième fois consécutive, a été vécu comme un deuil national. Si un ancien footballeur italien s’élevait contre le pays pour dire qu’il aurait acheté sa qualification pour le mondial, il serait banni de tous les médias et honni par le public. Nous sommes nombreux à l’étranger à avoir subi d’énormes injustices.
Préjudices et calomnies de la part du système régnant au Cameroun, mais pour nous le Cameroun est au plus grand que tous nos ennemis. Voilà pourquoi Remy Ngono, un homme, un patriote privé du Cameroun et qui aurait toutes les raisons de maudire le pays, s’est levé comme un soldat pour défendre le DRAPEAU. Voilà les vrais enfants du pays. Avec le Cameroun il s’agit d’un Amour fou. Dingue.
Un amour du cœur que rien ni personne ne peut nous enlever. Idrissou Mohamadou doit s’excuser publiquement. Quant à ceux qui comme mon petit frère bien aimé Paul Chouta qui partage ses vidéos, je connais leur sens de responsabilité. Car même le journalisme ou l’activisme s’arrêtent là où apparaît l’intérêt national. Ils ne doivent pas se rendre complices de cette insulte contre la NATION ».
