Elles s’insurgent contre l’instrumentation de leur misère par le Gouvernement.
Une semaine après les premières inondations qui ont fait des dégâts matériels énormes, les habitants de Mayo Danay dans la région de l’extrême nord sont sans abris et à la merci des moustiques pour ces femmes et enfants qui ont besoin pourtant que de quelques logements provisoires.
“Ici chez nous les inondations sont de retour après plusieurs années de fausses promesses. Quand on lit une certaine titraille des journaux de la République on comprend que le mal est profond. Les populations n’ont pas besoin de sceaux maçons, ni de matelas encore moins de l’huile Diamaor même comme le prix a augmenté sur le marché”, dénonce Olivier Bara Habitant Mayo Danay.
Une réaction après la visite du Ministre de l’administration territoriale dans la région de l’extrême nord. Paul ATANGA NJI a procédé à la remise des dons aux sinistrés victimes des inondations mais plusieurs personnes n’ont pas bénéficié de ces dons que le Minat a présenté comme un Paquet du couple présidentiel.
Vu l’ampleur de la situation, la demande est forte pour pouvoir résoudre quelques problèmes et remettre les enfants sur le chemin de l’école. Notamment pour ce qui est du logement Les victimes des inondations ont besoin d’un abri, d’un toit. Ils ont besoin de la digue-route promise depuis 2012 lors des dernières inondations.
“Ils viennent distribuer les dons au profit des chefs du village qui s’en accaparent dès le départ des autorités pour distribuer aux membres de leurs familles et à quelques amis. Entre temps les populations dorment à la belle étoile. Que les élites cessent de jouer au cinéma et de peindre en blanc ce qui est noir sur le terrain”, explique une élite de la localité.
La situation est devenue encore plus difficile avec la saison pluvieuse, loin d’être terminée. Pour ces familles, il faut attendre encore deux ans de plus des promesses du Gouvernement pour revenir à la case départ pour ces milliers des familles qui depuis des années n’ont séché leurs larmes.
A chaque saison de pluies, c’est des récoltes perdues, des dégâts énormes, des maisons englouties par les eaux sans compter des personnes qui ont perdu leur vie laissant derrière des veuves et orphelins.
Mimi Mefo Info
