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Ewume John Eko : l’officier du BIR risque des accusations de crimes de guerre et de discours de haine

Ewume John Eko

Ewume John Eko, officier suspendu du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), pourrait faire face à de graves accusations, notamment de crimes de guerre, torture, agression, sécession, menaces conditionnelles, discours de haine et abus de fonction. Ces accusations font suite à un dossier déposé contre lui au Département Central des Investigations Judiciaires du quartier général de la Gendarmerie.

Lors d’une intervention sur My Media Prime TV le 13 août, Maître Amungwa Nico Tanyi, de la firme juridique Nde Tso and Associates, a révélé que ce n’était pas la première fois qu’une plainte était déposée contre Ewume John Eko, également connu sous le nom de « Moja Moja« .

« Nous avions déjà déposé une plainte contre Moja Moja au tribunal militaire de Buéa, au tribunal militaire de Yaoundé, au département de la justice militaire à Yaoundé, au ministère de la Défense et au Département Central d’Investigation », a-t-il précisé.

Bien que ces plaintes n’aient pas abouti, Maître Amungwa a laissé entendre que le Département Central des Investigations Judiciaires a montré une certaine réceptivité et a collaboré avec le Secrétaire d’État en charge de la Gendarmerie Nationale.

La plainte a également été transmise au commandant de la Légion de la région du Sud-Ouest. Cependant, selon Maître Amungwa, ce dernier n’aurait pas pris les mesures nécessaires, ce qui a conduit à un suivi continu à Yaoundé.

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Les plaignants incluent Maître Tamfu Richard et la famille de feu Bule Linus, qui accusent Moja Moja de promouvoir un agenda séparatiste. Ils allèguent également que certaines élites seraient impliquées et demandent une enquête approfondie à leur sujet.

« Ses activités de discours de haine ont été saluées, voire corroborées, par certaines élites et politiciens du Sud-Ouest », a affirmé Maître Amungwa Nico.

Depuis son arrestation et son transfert à Yaoundé à la mi-mai, dans le cadre d’une enquête liée à une tentative présumée de coup d’État, Moja Moja n’a donné aucun signe de vie. Son sort reste incertain, mais les charges potentielles qui pèsent contre lui pourraient avoir des répercussions majeures dans les mois à venir.

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