Une réunion de restitution des travaux de mise à jour de l’étude d’impact environnemental et social du projet de construction de la route Ebolowa-Kribi par Akom II s’est tenue le 20 juin 2025.
C’est une avancée significative dans les étapes conduisant vers le début effectif des travaux de construction de la route Ebolowa-Kribi par Akom II. Après plusieurs rejets par le bailleur de fonds qui exigeait l’introduction de certaines données dans ce document, le consultant recruté par l’entreprise ICM veut aller à la perfection.
La séance de travail avait donc vocation à recueillir les propositions, préoccupations et observations techniques des populations riveraines et des parties prenantes dans l’optique de ramener le document aux normes internationales.
Pour Atina Menye, experte environnementaliste consultante ICM, « vous savez autant que nous qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Nous appelons donc à la sagesse et à la collaboration de toutes les parties prenantes pour consolider ce document. La mobilisation dans la salle nous rassure, c’est un atout. »
Une étape obligatoire
Le rapport de diligence présenté par le consultant en avril 2025 mentionne bien que l’étude d’impact environnemental et social a été jugée acceptable et répond donc naturellement aux normes internationales. Mais il est capital de mener des activités et de poser des actions supplémentaires pour s’assurer que l’ensemble des parties prenantes est en accord avec ce qui est envisagé par l’entreprise en charge des travaux.
Les participants issus des dix-sept villages impactés sur le corridor ont manifesté leur intérêt pour que les lignes bougent enfin.
Un engouement perceptible et un engagement de l’État du Cameroun
Tout en rappelant aux populations riveraines et aux parties prenantes la nécessité de cette étude, le consultant a bien précisé que le document doit faire ressortir un certain nombre de données.
Parmi lesquelles l’encadrement des peuples autochtones, le plan de gestion des questions sociales, la préservation de la biodiversité, la problématique de l’emploi des jeunes. Un ensemble de préoccupations et de garanties qui retient l’attention des bailleurs de fonds et qui rentrent fondamentalement dans le cahier des charges de l’entreprise en charge de l’exécution des travaux.
Selon Andre Thomas Bengon, le maire de la commune d’Ebolowa II, « notre rôle, c’est de conduire les débats pour rassurer les populations qui doivent appréhender les contours de ce projet. Le compte rendu que nous venons d’avoir est le résultat du travail effectué par les experts sur le terrain. Ce qui voudrait dire que le projet avance et que les délais seront respectés ; les autres aspects seront gérés ».
Un autre palier majeur du projet de construction de la route Ebolowa-Kribi par Akom II vient ainsi d’être franchi. Une assurance pour les populations riveraines qui commençaient à douter.
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