La scène s’est déroulée, ce 2 septembre, au village Atah, dans le groupement Fongo Ndeng, département de la Menoua, région de l’Ouest.
La présumée meurtrière prénommée Mabelle, âgée de 26 ans et nouvelle épouse du chef du village Atah, dans le groupement Fongo Ndeng à Dschang, dans la région de l’Ouest, a assassiné sa belle- mère à coup de machette avant de se rendre de son propre gré aux gendarmes.
En effet, selon les informations relayées par Menoua Actu, la passibilité et le calme historique du village Atah ont été rompu vendredi dernier par un acte qui frise la sorcellerie et digne des films hollywoodiens. D’après les confrères, tout commence lorsque madame Cécilia, 60 ans, décide de chercher une troisième épouse pour son fils, Efo’o Tsatah, chef traditionnel de 3ème degré du village Atah.
Madame Cécilia va donc porter son dévolu sur la jeune Mabelle avec qui elle partageait depuis peu le même domicile. Revenue des champs ce vendredi 2 septembre avec des melons, apprend-on, la belle-mère va les nettoyer pour la cuisson.
C’est à cet instant que Mabelle, comme possédé par un esprit, va se saisir d’une machette avec laquelle elle va assener des coups mortels à sa victime. L’acte commis, la Mabelle va d’abord se rendre à Fonssonwentcheng, un village voisin, avant de revenir le lendemain sur la scène de crime où elle va dans un calme inquiétant, attacher les chèvres et prendre son bain.
Dans le même temps, les enfants de la victime, après plusieurs tentatives infructueuses de joindre leur mère, vont inviter les voisins à aller voir ce qu’il se passe. C’est alors qu’ils tomberont nez à nez avec les hommes en tenus et la belle fille qui est allée de son propre gré se dénoncer après son bain.
D’après la même source, la défunte belle-mère a été inhumée dimanche, 4 septembre 2022, après le constat effectue par les éléments de la gendarmerie sous le commandement de l’adjudant chef Bienvenu Menye Ayissi, de la brigade de Dschang, département de la Menoua.
Quant à Mabelle, enceinte de 6 mois, médite son sort dans une cellule de ladite brigade en attendant de répondre de ses actes devant les juridictions. Il faut noter que l’oreille droite et un doigt de la défunte restent introuvables.
Un autre crime odieux qui rappelle celui survenu il y a quelques semaines à Yaoundé, dans une chambre d’hôtel au quartier Biyem-Assi, où une femme nommée Makon Nkam a tué et découpé sa belle-sœur pour « régler une dette de 4 millions de Fcfa ».