L’opération annoncée à Douala vise à débarrasser la ville des points de vente de ce carburant frelaté qui pullulent dans les rues.
Le préfet du département du Wouri, annonce une croisade contre le « zoua zoua ». Bien que la date du début de cette opération de lutte contre la vente de ce carburant frelaté, n’a pas été annoncée, Benjamin Mboutou se veut claire. « La police et la gendarmerie ont reçu instruction de saisir systématiquement le carburant frelaté des mains inexpertes qui les vendent illégalement en bordure de route ».
Selon cette autorité administrative s’exprimant au cours d’une rencontre avec la presse, des patrouilles seront organisées par les éléments de la police et de la gendarmerie afin de saisir systématiquement ces produits. Aussi, ils interpelleront les responsables contre qui des poursuites judiciaires pourront être ouvertes.
Cette mesure du préfet intervient à un moment où la capitale économique du pays est transformée en un grand marché de vente du carburant frelaté. L’activité se déroule jusqu’au tréfonds des sous-quartiers des différents arrondissements de Douala ; sur tous les axes routiers de Douala et même à proximité des stations-service.
Ils exercent leur activité sur des comptoirs de fortune, en toute quiétude avec ce carburant, disposé dans des bidons de 10 litres ou 20 litres. Les conducteurs de moto, principaux clients, justifient leur choix par la différence de prix.
« Nous achetons le litre de « zouazoua » à 550 Fcfa. Ce qui nous donne quand même une marge de bénéfice comparée au carburant vendu dans les stations-service, même si la différence n’est pas grande. En plus, ce carburant est disponible à tout bout de chemin », justifie un conducteur de mototaxi. Les vendeurs de « zouazoua », qui apprécient diversement cette mesure du préfet du Wouri disent attendre son effectivité.
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