L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne, un observateur de guerre de l’opposition, a déclaré que les drones semblaient appartenir à la coalition dirigée par les États-Unis, ajoutant qu’ils visaient six camions frigorifiques. Le groupe a déclaré qu’il y avait eu des victimes et que des ambulances se sont précipitées dans la région.
Un autre militant a déclaré que la frappe avait touché un convoi de camions de miliciens soutenus par l’Iran. Omar Abu Layla, un militant basé en Europe de Deir el-Zour qui dirige un groupe qui surveille l’évolution de la situation, a tweeté qu’il n’y avait pas de nouvelles immédiates sur les victimes.
La station de radio pro-gouvernementale Sham FM a également signalé que six camions frigorifiques avaient été touchés.
À Bagdad, un responsable d’une milice soutenue par l’Iran a confirmé qu’il y avait eu une frappe affirmant qu’elle ne visait qu’un seul camion. Il n’a donné aucun mot sur les victimes.
L’attaque dans l’est de la Syrie est intervenue quelques heures après que des drones porteurs de bombes ont ciblé une usine de défense iranienne dans la ville centrale d’Ispahan, causant des dommages à l’usine.
Le mois dernier, le chef d’état-major de l’armée israélienne a fortement suggéré qu’Israël était à l’origine d’une attaque contre un convoi de camions en Syrie en novembre, donnant un rare aperçu de la guerre de l’ombre d’Israël contre l’Iran et ses mandataires dans la région.
Le lieutenant-général Aviv Kochavi, qui a terminé son service militaire au début du mois, a déclaré que les capacités militaires et de renseignement israéliennes permettaient de frapper des cibles spécifiques qui constituent une menace.
Dans le passé, les dirigeants israéliens ont reconnu avoir frappé des centaines de cibles en Syrie et ailleurs dans ce qu’ils disent être une campagne visant à contrecarrer les tentatives iraniennes de contrebande d’armes à des mandataires comme le groupe militant libanais du Hezbollah ou de détruire des caches d’armes.
La frappe de novembre a touché des camions-citernes transportant du carburant et d’autres camions transportant des armes pour les milices dans la province orientale de Deir el-Zour, a rapporté l’Observatoire à l’époque. Il a indiqué qu’au moins 14 personnes, pour la plupart des miliciens, ont été tuées dans la frappe.
La frappe, le long de la frontière avec l’Irak, visait des miliciens soutenus par l’Iran, ont déclaré à l’époque des militants de l’opposition syrienne. Certaines des personnes tuées dans l’attaque étaient des ressortissants iraniens, selon deux officiers paramilitaires en Irak.
À l’époque, Israël a refusé de commenter la frappe.
L’Iran est l’un des principaux soutiens du président syrien Bashar Assad et a envoyé des milliers de combattants soutenus par l’Iran pour aider les troupes…
