
Le ministre de l’Intérieur a répondu aux questions du journal du dimanche dans une interview mise en ligne ce samedi soir. Dans le cadre de l’accident causé par Pierre Palmade après avoir consommé de la cocaïne, Gérald Darmanin a proposé plusieurs moyens de lutter contre la conduite sous l’emprise de stupéfiants.
Le choc consécutif à l’accident provoqué le 10 février en Seine-et-Marne par Pierre Palmade, alors sous l’emprise de stupéfiants, pourrait avoir des conséquences politiques et judiciaires. En effet, interrogé dans ce contexte par le journal du dimanche lors d’un entretien mis en ligne ce samedi soir, le ministre de l’Intérieur a fait plusieurs propositions visant à sanctionner plus sévèrement les conducteurs condamnés après avoir conduit sous l’emprise de stupéfiants.
Gérald Darmanin a évoqué diverses possibilités, allant du retrait automatique des autorisations à la création du chef judiciaire des « homicides routiers ».
Une visite médicale préalable avant de reprendre le volant
« Je propose le retrait des 12 points du permis de conduire pour toute personne qui conduit en consommant de la drogue », a d’abord déclaré Gérald Darmanin qui a poursuivi en disant qu’il réfléchissait « aussi (à) rendre obligatoire un examen médical de tout usager avéré de drogue afin qu’il est autorisé à conduire s’il est soigné, il faut en effet noter que pour l’instant le retrait du permis n’est pas automatique, comme le précise la JDDuniquement en cas de récidive.
Le ministre de l’Intérieur a également souligné qu’il envisageait – de concert avec le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti – « de renommer les accidents mortels causés par la drogue et l’alcool en ‘homicides routiers’ ». « Nous y travaillons depuis décembre dernier, sur proposition des associations », a-t-il assuré.
Robin Verner Journaliste BFM TV
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