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Dans Le Parisien, Emmanuel Macron sert les mêmes recettes pour récolter les mêmes casseroles

La revue de presse à la une du 24 avril n’est pas favorable au président de la République. À « l’air de fin de règne » élevé par Humanités’ajoute le constat d’un « le président isolé face au ressentiment » ( Le monde), « sous le feu des critiques » ( Le monde) bien que certains restent « Des macronistes malgré tout » (pour La Croix). Bref, « ça sent le brûlé » ( Libérer). L’Élysée a donc répondu en le Parisien, le quotidien de Bernard Arnault, peu connu pour son « Macron-bashing ».

Le chef de l’État a reçu un panel de ses lecteurs, à l’Élysée, pour répondre à leurs questions. Une interview dans laquelle Emmanuel Macron reste fidèle à lui-même. Comme s’il ne pouvait plus, désormais, sortir du personnage de banquier arrogant, de voyou qui a raison contre toute la Terre, dans lequel il s’est enfermé.

Les méprisants de la République

« Avez-vous fait une erreur quelque part ? », demande un lecteur. Le président ne lâche rien. Il regrette juste « bavarder » sur le système de financement : résultat « Nous n’avons pas réussi à expliquer que cette réforme était nécessaire. « Il y avait des choses qui n’étaient pas claires ! Et hop : ça s’infecte tout de suite et ça tourne mal. » Sa politique n’est pas rejetée, elle est seulement incomprise : le refrain commence à être connu. Quant à l’opposition, elle n’aurait rien proposé sur les retraites, sauf « la retraite à 60 ans, c’est de la folie ! » Pourtant, entre la cotisation des plus hauts revenus, la hausse des cotisations et la taxation du capital pour que les patrons aussi participent au système, ce ne sont pas les idées qui ont manqué…

Le président de la République affiche donc son mépris par-dessus l’épaule, tout en se défendant : « Celui qui méprise ne va pas devant la foule », il prétend. Nous répondrons que cela dépend de ce que nous disons à ladite « foule » (le terme, déjà, en dit long). « Il y a des petites phrases que j’assume totalement », il continue. Comme « Il suffit de traverser la rue pour trouver un travail, je l’ai dit et c’est vrai. » Et « des gens qui ne sont rien? » rebondit un lecteur. « C’était incompréhensible comme je l’ai dit. Une vraie erreur. » avoue le président. Enfin un mon coupable ? Non, le chef de l’Etat assume le fond de sa peine et en renonce purement et simplement à la forme.

Le perturbateur inflexible

Toute l’interview est sur ce ton : inflexible. Emmanuel Macron « rejette le terme violence policière »(bavures, « Ce sont des cas très isolés »), « défendre les forces de l’ordre »renvoie l’énergie CGT et les coupures de courant lors du passage à « violence et incivilité » : « Quelle est la légitimité de celui qui coupe l’électricité ? Qu’il travaille dans le secteur électrique ? ». Idem pour les cocottes, « une organisation…

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