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Ces problèmes qui freinent le fonctionnement du Lanacome   

La directrice générale du Laboratoire National de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise (Lanacome) a soumis un chapelet de difficultés au ministre de la santé. C’était au cours d’une audience tenue le 27 janvier 2023.

Le rapport d’étapes du Lanacome n’est pas si reluisant. L’établissement public chargé du contrôle des médicaments rencontre plusieurs difficultés qui freinent son fonctionnement. Il s’agit notamment de « l’insuffisance de matériel de qualification des équipements ; l’insuffisance des réactifs et substances chimiques de référence ; le nombre d’échantillons transmis en quantité insuffisante ; certains équipements majeurs qui ne permettent pas de réaliser les opérations d’analyses ; les documents de Normes, spécifications et référentiels  insuffisants et obsolètes ; les besoins en formations continues techniques pas satisfaits ; les pénalités des impôts et de la CNPS  récurrentes » a énuméré Rose Ngono Mballa, DG du Lanacome.

La patronne de l’entreprise publique a par ailleurs évoqué quelques piste de solutions pour y remédier. Pour cela, il faut procéder « à la mise en place des moyens de facilité d’achat des réactifs avec la DPML ; faire une planification des listes des produits à homologuer avec la DPML ; assister le LANACOME pour remettre en fonctionnement la CPG ;  appuyer l’acquisition des documents, Normes et spécifications ; renforcer les capacités du personnel du LANACOME ; octroyer la quote-part des frais d’homologation sur une base mensuelle et non trimestrielle », a-t-elle soumis comme propositions au ministre de la santé.

Selon le rapport sur la situation des entreprises publiques et des établissements publics au 31 décembre 2020, rendu public par la Commission de Réhabilitation des Entreprises (CTR), le niveau des ressources propres du Lanacome a connu une baisse de 68% en glissement annuel par rapport à l’exercice 2019. Chiffrées à 788,6 millions de FCFA en 2019, lesdites ressources ont chuté jusqu’à 58,188 millions de FCFA en 2020. Cette situation est entre autres due au non-paiement des frais d’analyse par les administrations et des grossistes privés.

O Camer

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