L’opposant politique camerounais Célestin Djamen a salué le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, pour sa performance exemplaire en matière de maintien de l’ordre public et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Les propos de M. Djamen, partagés sur sa page Facebook, soulignent ce qu’il décrit comme un changement remarquable dans l’approche de l’État en matière de maintien de la paix, notamment lors des manifestations publiques.
Dans ses félicitations, M. Djamen affirme qu’à la seule exception d’Ahmadou Ahidjo en 1957, alors que le Cameroun n’était pas encore un État pleinement constitué, le ministre Atanga Nji est sans doute le meilleur ministre de l’Administration territoriale que le pays ait jamais connu. M. Djamen félicite M. Atanga Nji pour la diligence avec laquelle il a rempli son mandat, déclarant : « Dans un océan de confusion et de timidité, force est de constater qu’il fait son travail, tout son travail, et rien que son travail. »
S’appuyant sur une expérience personnelle de 2019, où il a été « témoin oculaire et victime expiatoire », Djamen constate une nette amélioration des méthodes du ministre pour maintenir l’ordre et la sécurité, ce qui, selon lui, a donné à l’État « une image plus confortable ».
De manière surprenante, compte tenu de ses expériences passées, Djamen a déclaré avoir « le cœur plein de pardon » envers ceux qui lui ont causé du tort par le passé, privilégiant l’unité nationale plutôt que « la haine et l’amertume ».
Un point marquant de la déclaration de Djamen est la récente manifestation à Douala, le 8 juin, où il a vu de hauts responsables du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) saluer le professionnalisme de la gendarmerie (FMO) et des forces de police à l’arrivée de leur chef. Cela, affirme Djamen, « redonne espoir dans ce pays et disqualifie en même temps tous les talibans invétérés ».
Tout en reconnaissant ce qu’il considère comme une « incompétence notoire » au sein du gouvernement, Djamen soutient que le ministre Atanga Nji demeure « un modèle dans son domaine, qui sauve les meubles et inspire confiance ».
Il a conclu en réitérant le profond besoin du Cameroun d’« ordre et non de chaos » et de « paix et non de chaos », exprimant une gratitude renouvelée au ministre pour la « sérénité affichée par les forces de sécurité à Douala lors du déploiement des manifestants » et déclarant qu’« un autre Cameroun est possible ».
Djamen a milité au sein du SDF, puis du CRM et aujourd’hui au sein de son propre parti, l’APAR.
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