Un homme armé isolé a ouvert le feu lundi sur les habitants de quatre villages de la région de l’Adamaoua, tuant sept personnes et en blessant grièvement deux autres, ont indiqué jeudi 17 juin le préfet local et la télévision d’Etat.
Le « tireur isolé, portant une arme de type AK47 et quatre chargeurs chargés de part et d’autre de sa ceinture, a ouvert le feu sur des populations innocentes » de quatre villages de la localité de Belel, dans la région de l’Adamaoua, indique un communiqué. On ne sait pas encore quelles sont ses motivations.
Les attentats ont fait « sept morts et deux blessés graves », selon le préfet, un chiffre confirmé par la télévision d’Etat Cameroun Radio-Télévision (CRTV), qui précise que quatre des victimes sont décédées sur place et trois de leurs blessés en hôpital.
Le tireur a pris la fuite et est « introuvable », selon la CRTV. Le préfet Awounfac Alienou a assuré que les forces de sécurité sont mobilisées pour le retrouver mais a appelé la population à « se mobiliser massivement (…) en groupes d’autodéfense pour le traquer ».
Par le passé, l’Adamaoua, qui borde la République centrafricaine et le Tchad, a été le théâtre de prises d’otages régulières avec demande de rançon.
Ces enlèvements, qui sont en baisse, sont souvent attribués à des groupes criminels du Tchad, de la République centrafricaine et du nord du Cameroun.
Une opération militaire de lutte contre les enlèvements a été lancée il y a plus de deux ans et a déjà permis la libération de 46 otages et la saisie de 36 armes de guerre
